Zénith de Toulouse devant près de 10 000 spectateurs. Entre humour, émotion et scénographie spectaculaire, l’artiste a offert deux heures de show inoubliable, porté par ses plus grands titres. Bonne nouvelle pour les fans : il reviendra sur la même scène le 29 novembre.
Samedi 24 mai, Julien Doré a enflammé le20 h 30. Le Zénith est plongé dans le noir. La foule applaudit, impatiente. Une lueur blanche surgit alors ; des silhouettes et des instruments se dessinent. Et puis soudain, une ombre saute sur scène. Les hurlements envahissent la salle. Julien Doré vient de faire son entrée. Il lance un baiser au public, le regard espiègle. C’est parti pour deux heures de folie.
« À vous mes p’tits poulets ! » L’assemblée entonne le refrain du « Lac ». Les corps se balancent, les voix s’élèvent. « Plus fort ! » L’énergie dans la salle s’intensifie. Des paillettes dorées glissent sur les écrans géants de la scène. Les paroles de « Limites » apparaissent. Julien Doré invite le public à un karaoké. La caméra s’arrête sur les spectateurs et l’on voit alors un homme… qui se cache derrière sa femme hilare.
Les chansons s’enchaînent, les décors aussi, tous plus impressionnants les uns que les autres. Après la jungle et les arbres sur scène, le Zénith plonge sous l’océan et nage avec les raies. Des écrans, sortent deux baleines qui s’envolent au-dessus de la foule sous les airs de « Nous ». « Waouh », lance Véronique, impressionnée. Elle est venue avec sa belle-sœur, Valérie. « On a tout adoré, c’était incroyable ! », confieront-elles à la fin du concert, tout sourire.
Pour les mamans
Après la batterie et la guitare, place au piano. Et à la tendresse. « Maman, c’est pour toi », lance une jeune fille qui a reconnu les premières notes des « Beaux yeux de la Mama ». Derrière Julien Doré, apparaît une image de lui enfant, aux côtés de sa mère. Dans la salle, le silence règne. La voix de l’artiste craque, son regard fixé sur la photo. « Prenez soin de vos mamans et gardez précieusement ces jolis souvenirs », conseille le chanteur.
La salle retourne ensuite en enfance. À bout de souffle, le public se lance dans une chenille géante. « C’est énorme ! », rigole une jeune femme. Zoé et Théa, 9 et 11 ans, sont aussi de la partie. Elles chantent les paroles de la comptine « Ah les crocodiles ». Mains sur le cœur, Julien Doré remercie ses spectateurs. Le rideau doré tombe. Les deux heures de folie s’achèvent. Et la foule repart, des images et mélodies plein la tête.