À Toulouse, la passerelle de la Poudrerie, lien vers l’île du Ramier, va être réparée

Pour ceux qui le connaissent, c’est un raccourci utile pour aller en voiture d’Empalot et de la rive droite de la Garonne, à Toulouse, jusqu’à l’île du Ramier puis à Croix-de-Pierre, Saint-Cyprien et au-delà. La passerelle de la Poudrerie, avenue de Lattre-de-Tassigny, permet aussi aux piétons et cyclistes de franchir ce bras supérieur de la Garonne où, non loin, une autre passerelle piétons-cycles flambant neuve a été construite.

Mais ce pont métallique, long de 105 mètres, qui est un sens unique dans le sens Empalot-Ramier réservé aux véhicules de moins de 3,5 tonnes, est en mauvais état. Son origine – et son nom – remonte à l’existence de la Poudrerie nationale qui, un temps, avant de « descendre » vers le site actuel d’ArianeGroup et la route d’Espagne, a occupé le sud de l’île du Ramier. La résidence de la Poudrerie, et le parc attenant créé il y a quelques années, situés juste en face de la passerelle, rappellent ce long passé industriel de la Ville rose.

Un trottoir élargi

La passerelle a ainsi été construite en 1870 et reconstruite en 1930. Mais les entretiens successifs n’ont pas permis de lutter contre la corrosion. « Les inspections récentes ont mis en évidence le vieillissement du revêtement anticorrosion et une forte corrosion ayant perforé les tôles métalliques constituant les trottoirs », notent les services de la Métropole dans une délibération. Ce jeudi, lors de leur assemblée, les élus doivent ainsi voter un projet de réfection de la passerelle. Un avant-projet plus exactement évalué à 2,6 M€ et qui pourrait être lancé « à partir de l’été 2026 ».

À cette occasion, la chaussée voiture, avec un double sens cycliste, sera décalée côté aval. Et il n’y aura plus qu’un seul trottoir – mais élargi à 1,40 mètre – côté amont qui permettra enfin aux piétons de se croiser.