Un succès intergénérationnel au sommet. Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs cartonne sur Netflix. Lancée il y a deux semaines dans près de 190 pays et traduite en plus de 40 langues, cette nouvelle adaptation de l’univers emblématique des Gaulois séduit toutes les générations. Réalisée par Alain Chabat et animée par le studio TAT Productions basé à Toulouse, la série est le fruit de trois années d’un travail minutieux, mêlant exigence technique et humour universel. Le résultat : une œuvre qui conjugue avec brio modernité visuelle et fidélité à l’esprit des créateurs Goscinny et Uderzo.
La série comprend cinq épisodes de 30 minutes chacun. © Netflix
Des chiffres impressionnants
En à peine deux semaines, la série s’est hissée en tête des programmes les plus vus en France. Avec plus de 10,1 millions de vues, Le Combat des Chefs est désormais la deuxième série non-anglophone la plus regardée au monde sur Netflix.
La série s’est hissée dans le Top 10 dans 70 pays et territoires, dont 10 pays où elle occupe la première place », précise le studio TAT.
Une trame narrative qui plaît
23 ans après son cultissime Mission Cléopâtre, Alain Chabat revient à l’univers d’Astérix et Obélix en s’attaquant à l’une des aventures les plus loufoques des deux Gaulois. L’histoire du Combat des Chefs s’ouvre sur un coup du sort : Panoramix, le druide légendaire du village, perd la mémoire (et la raison) après avoir reçu un menhir sur la tête lancé par Obélix. Pendant ce temps, Abraracourcix, le chef du village, se voit contraint d’affronter Aplusbégalix, le plus gaulois des Gallo-Romains, dans un duel aux graves enjeux : celui qui vaincra prendra le contrôle du village du perdant. Entre les hallucinations du druide, mêlant inquiétude et humour, les flashbacks touchants sur l’enfance d’Obélix et la pression croissante de l’Empire romain, les personnages gagnent en profondeur. Cette réinterprétation inédite vient enrichir la mythologie des irréductibles Gaulois, tout en insufflant une modernité bienvenue à l’album d’origine, paru il y a presque 60 ans.
© Netflix
Une claque visuelle saluée par le public
Le travail graphique de la série fait l’unanimité. Les spectateurs applaudissent une direction artistique à la fois ambitieuse et fidèle à l’esprit de la BD originale.
Il faut dire que quelque 250 professionnels ont collaboré pour donner vie à Astérix, Obélix et leurs compagnons, avec une précision rarement atteinte en animation européenne.
Le niveau d’’exigence était proche de celui d’un long-métrage américain, voire supérieur à la majorité des productions européennes », confiait en mars dernier Jean-François Tosti, co-fondateur de TAT.
Chabat, l’ingrédient magique
À cette prouesse visuelle s’ajoute la patte inimitable d’Alain Chabat. L’humour absurde et les clins d’œil bien sentis, caractéristiques du réalisateur, font mouche auprès du public. Sur les réseaux sociaux, les fans saluent les nombreuses références cachées dans les épisodes ainsi que les libertés prises avec l’œuvre originale.
Parmi les nouveautés les plus remarquées : l’apparition savoureuse du personnage de la mère de César, doublée par Jérôme Commandeur.
Une réussite qui ne doit rien au hasard
Entre humour bien dosé, direction artistique soignée et production toulousaine d’envergure, Astérix et Obélix : Le Combat des Chefs prouve qu’il reste encore de la potion magique dans les studios français, et notamment ceux en région ! Une chose est sûre : les irréductibles Gaulois n’ont pas fini de faire parler d’eux.
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