« Il n’y a rien, si ce n’est la volonté de flinguer un politique »: la défense sort les dents au procès de Tisseo

C’est un procès qui va durer deux jours. Tisséo, la régie des transports toulousains, et deux de ses cadres comparaissent à partir de ce lundi devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Il sont soupçonnés de favoritisme dans l’attribution d’un contrat d’études sur la troisième ligne du métro toulousain. Les faits remontent à une période située entre 2015 et 2018. Jean Michel Lattes, actuel président de Tisséo Collectivités et Tisséo Ingénieries et vice-président de la Métropole chargé des transports comparaît aux côtés de son ancien directeur général des services à l’époque des faits.

« Il n’y a rien »

Dans un rapport, la Chambre régionale des comptes a relevé des irrégularités, notamment concernant des commandes passées pour plus de 4 millions d’euros au lieu de 350 000 euros.

Pour l’avocat de Jean-Michel Lattes, Me Levy, l’enquête a été menée à charge : « Il n’y a rien dans ce dossier, si ce n’est la volonté d’un flic de flinguer un politique ».

Ce matin il a été question d’une réunion entre Tisseo et Algoé, une entreprise de conseil en management lyonnaise, soupçonnée d’avoir bénéficié de favoritisme… Réunion qui a eu lieu avant l’ouverture à l’appel d’offres pour le chantier de la 3e ligne de métroJ.M Lattes est poursuivi pour favoritismeJean Michel Evin, le directeur général des services de Tisseo lui est aussi poursuivi pour favoritisme ET aussi prise illégale d’intérêt parce que son fils Antoine Evin (également prévenu) a été alternant et salarié che

z Algoé de 2016 à 2019