Alors qu’une consultation publique est en cours, dans le cadre de l’autorisation environnementale demandée par l’entreprise Ipsophène à Toulouse, le porteur de projet nous informe que l’autorisation de commercialisation devrait prendre plus de temps que prévu.
Du retard à prévoir pour l’usine de paracétamol qui souhaite s’installer à Toulouse, dans un bâtiment désaffecté du site industriel Ariane Group sur l’île du Ramier. L’unité de fabrication du principe actif du paracétamol, qui serait la première usine en Europe, travaille à un procédé chimique innovant pour réduire les coûts de production, les déchets et les impacts environnementaux. Mais cela prend plus de temps que prévu. Selon nos dernières informations, la commercialisation sera finalement lancée en 2027.
L’autorisation de commercialisation attendue pour mi-2026
Afin de commercialiser le principe actif du paracétamol, Jean Boher, le porteur du projet Ipsophène, explique qu’il faut « obtenir un certificat européen de pharmacopée« , l’objectif était de le décrocher cette année, finalement ce sera plutôt pour mi-2026. L’industriel doit encore travailler sur son procédé de fabrication innovant, « un projet de Deeptech cela prend souvent du retard » nous confie Jean Boher. L’industriel veut aussi continuer de travailler sur « le traitement des déchets dont il veut réduire le volume et l’impact sur l’environnement, travailler sur les procédures de sûreté, de contrôle, s’assurer de la pérennité économique de l’entreprise.«
Dans le cadre du plan France 2030, l’État a annoncé investir 14 millions d’euros dans ce projet de relocalisation de « médicaments essentiels ». Une aide de l’État « versée au compte-goutte« , au fur et à mesure de l’avancée du projet. La Région Occitanie a elle déjà versé 4,2 millions d’euros pour soutenir cette usine. L’objectif pour Ipsophène est de répondre à 38 % de la consommation française de paracétamol.
https://www.francebleu.fr/occitanie/haute-garonne-31/toulouse-31555