Passionné de mobylettes, Pascal Bouton propose au public depuis l’année dernière des promenades à travers la campagne toulousaine. Des randonnées d’un autre temps où les participants partent à la rencontre d’artisans et découvrent le patrimoine de la région.
Se rappeler des bons souvenirs des années 80 en partant sur les chemins à mobylette. Voici ce qu’offre Pascal Bouton avec sa compagnie « Campagnes et mobylettes ». Il propose quatre circuits « découvertes » jusqu’à fin octobre sur les routes autour de Toulouse. « Ces mobylettes ont un capital sympathie énorme auprès du public. Tout le monde a une histoire à raconter à travers la mobylette c’est incroyable », apprécie Pascal Bouton.
À 30 kilomètres par heure sur des engins vieux de cinquante ans, c’est l’occasion de prendre le temps et de contempler le paysage. Parmi les rouleurs du jour, Joachim n’était plus monté sur un deux-roues depuis 25 ans mais il a vite retrouvé ses capacités d’antan. « On dit que le vélo ça revient vite, pour la mobylette c’est pareil ! C’est vraiment génial, ce sont des bonnes sensations », se réjouit-il.
L’amour de Pascal Bouton pour les mobylettes a débuté suite à un road-trip aux Etats-Unis effectué à l’âge de 25 ans. Après une carrière effectuée dans la régie publicitaire, il a vu sa passion de jeunesse revenir sur le tard puis s’est décidé à retaper des mobylettes restées au fond du garage.
Pour ses balades, Pascal Bouton propose des iconiques Peugeot 103 qui ont été troquées, chinées puis restaurées. À 28 ans, Antoine est l’un des plus jeunes du groupe du jour mais il n’est pas dépaysé par ces deux-roues d’une autre époque : « mon père avait une mobylette et quand j’ai voulu avoir un scooter au lycée j’ai finalement repris la sienne donc j’en avais déjà fait ».
Tout le contraire de Céline. Pour elle, c’est une grande première et le pari est réussi : « Un pur bonheur. La vitesse, le vent et toutes les explications de Pascal Bouton », sourit-elle.
Car oui, ces balades en mobylettes sont aussi l’occasion de visiter la région avec comme point d’étape la rencontre d’artisans ou la découverte du patrimoine d’Occitanie. « L’objectif est de valoriser la Haute-Garonne et les territoires autour de Toulouse pour que les gens redécouvrent leur territoire sans aller trop loin, en prenant le temps », assure Pascal Bouton, après avoir emmené son groupe du jour à la rencontre d’un apiculteur.
Chaque groupe compte maximum huit membres. La balade de 40 kilomètres pour une demi-journée est proposée au tarif de 67 euros.
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