Municipales 2026 : quand la sécurité s’invite dans les débats du laboratoire d’idées « Bouge Toulouse »

Faut-il installer davantage de caméras de surveillance dans les rues ? Ou recourir à l’intelligence artificielle pour exploiter les images ? Autant de sujets qui ont été débattus par les élus, conviés par le laboratoire d’idées « Bouge Toulouse ». Alors que le sentiment d’insécurité grimpe dans l’opinion publique, le groupe de réflexion décide de s’emparer du sujet.

Dès le départ, Philippe Joachim, le fondateur du think-tank pose le contexte. « Les faits de violence continuent d’augmenter. Il y a des augmentations marquantes, comme une hausse de 17 % dans les transports en commun. Et, malheureusement, les incidents impliquant des armes augmentent également. Cela nourrit le sentiment d’insécurité, même si globalement, Toulouse est mieux lotie que Lyon, Bordeaux ou Marseille. »

Incubateur d’idées

L’initiative de « Bouge Toulouse » par Philippe Joachim n’est pas nouvelle. Dès 2019, il avait fondé le « Lab Citoyen ». Un laboratoire d’idées, apolitique lui aussi, destiné à formuler des propositions pour les candidats aux élections municipales. « Cela dépasse même la ville de Toulouse. La sécurité est un enjeu métropolitain », commente Philippe Joachim. « Ces échanges visent à faire le point sur la sécurité, un enjeu majeur pour 50 % des élus d’après les dernières études. » Les mêmes études placent les questions sécuritaires en troisième place des préoccupations principales des Français.

Au-delà d’échanger sur ce vaste thème, la réunion a permis de « confronter les approches et d’identifier des pratiques intéressantes sur la sécurité », malgré les divergences entre élus que le débat a soulignées. À l’issue de l’échange, le groupe de réflexion proposera une liste d’idées pour des candidats aux élections municipales. Des axes programmatiques qui seront issus des débats thématiques de « Bouge Toulouse », et qui devront trouver preneurs.