À l’occasion de l’ouverture d’une nouvelle concession automobile sur Toulouse, Olivier de Fillipis, fondateur du Hangar des Légendes, revient sur l’univers toulousain des grosses cylindrées.
Avec l’ouverture d’une concession automobile Lotus et Maserati, Toulouse est-elle une ville amatrice des véhicules d’exception ?
En France, selon la Fédération française de véhicules d’époque (FFVE), ce n’est pas principalement des Lotus, ni des Maserati mais des Ferrari. Quand on regarde les départements avec le plus d’immatriculations de Ferrari, la Haute-Garonne arrive troisième. Donc oui, sur l’Occitanie il y a du marché. Mais ce n’est pas que Toulouse, c’est aussi le Tarn, le Gers, l’Aveyron, où il y a aussi des clients.
Qui sont les propriétaires de ces véhicules ?
Il y a deux types de clientèle. D’un côté, des propriétaires qui ont une voiture et qui en font un usage hebdomadaire. Et d’un autre, des propriétaires qui sont plus des investisseurs. Les voitures de collection ne perdent pas de valeur, ce sont plus des placements patrimoniaux.
Pourquoi les propriétaires de voitures de collection font appel à vos services de conciergerie ?
Je cherche à enlever la charge mentale en termes de sécurité et d’entretien des voitures. Mon but, c’est qu’un client n’ait plus qu’à mettre la clé sur le contact. D’un point de vue sécuritaire aussi, les propriétaires sont rassurés d’avoir leur voiture dans un lieu sécurisé. Et cela permet d’éviter des dégradations sur les véhicules dans les parkings publics.
Comment les contraintes environnementales (ZFE, malus écologique) affectent le marché des voitures d’exception ?
Le malus écologique ne concerne que les véhicules neufs, pas ceux d’occasion. Ce malus peut parfois faire doubler le prix d’achat c’est pourquoi les acheteurs cherchent des voitures d’occasion. Sinon, la majorité des véhicules comme les Porsche ou les Maserati sont hybrides et peuvent circuler dans les ZFE.