Hier soir, sur le parquet de Montbrison, les Toulousaines ont décroché le titre en remportant ce match retour sur le score de 73 à 70.
Comme en 2022, le TMB n’a eu besoin que de deux matches pour être sacré champion de France de Ligue 2. Une treizième victoire, qui porte chance, consécutive, historique !
> La rencontre
Niveaux de jeu élevés. Défenses âpres. Adresse remarquable. Cette finale retour restera dans les annales. Dominé aux rebonds en début de match, le TMB compense par son efficacité en défense. Ses 16 interceptions feront au final la différence. Quand sous l’impulsion du duo Cissé-Dramé les Pionnières se procurent dix points d’avance (31-41, 19e) Montbrison revient dans le match avec deux 3 points de Louveton et Yerbe (37-41 à la pause). Mosqueda-Lewis redonne de l’air aux Pionnières (41-50, 23e).
Qu’à cela ne tienne ! Avec Muadi Bulabula et la Gersoise Clet, Montbrison reste en vie (49-52, 26e). Et quand Cissé redonne dix longueurs d’avance aux Pionnières (53-63, 33e), avant de commettre sa quatrième faute, les Ligériennes vont se jeter sur tous les ballons comme si leur vie en dépendait. Elles provoquent des fautes. Le TMB est à la peine. Le public pousse ses joueuses encore plus fort. A deux minutes et 25 secondes du buzzer, Tsobgny égalise sur lancers francs (67-67). Mais les Pionnières restent les plus solides. Elles ne craquent pas. Sur un panier d’école après remise en jeu ligne de fond (merci Xavier Noguera sur le temps-mort !), elles éteignent le feu. Le chaudron de Montbrison passe du vert au rose. Le TMB est champion. Et c’était aussi pour les yeux d’Emily (Prugnières, blessée à l’aller).
> La liesse
C’est un Xavier Noguera heureux et fier de ses joueuses qui s’est présenté en fin de match : « Les filles ont montré encore une fois leurs valeurs de guerrières qu’elles ont véhiculées tout au long de la saison et su rester focus jusqu’au bout ».
Quant aux joueuses de Binta Dramé, pour qui « la saison se finit de la meilleure des manières avec le titre. Et on va le fêter, ça va péter ! », à la capitaine Justine Soulard, « On ne voulait pas de troisième match. C’était dur, physique. Vraiment cela fait plaisir », elles étaient évidemment prêtes pour prolonger la soirée jusqu’au bout de la nuit.