Le quartier Saint-Aubin accueille samedi 24 mai, la 3e édition de la Fête des Couleurs. Une journée festive mise en place par le Secours Populaire au profit des projets de solidarité à destination de Madagascar, le Salvador, le Bénin et le Mexique.
Ce samedi 24 mai, de midi à minuit, la place Saint-Aubin vibrera aux couleurs de la solidarité à l’occasion de la Fête des Couleurs. Organisée par le Secours Populaire, cette 3ᵉ édition – habituellement installée quai de la Daurade – investira le quartier avec une multitude de stands pour mettre à l’honneur l’interculturalité et le vivre ensemble.
Au programme : gastronomie du monde, artisanat d’ailleurs, expositions inspirantes, friperie solidaire « Frip’solidaire vintage », découverte de livres, concerts variés (y compris des chorales), et bien plus encore. Un espace buvette et restauration aux saveurs internationales permettra aux visiteurs de déguster des plats du monde entier dans une ambiance conviviale.
Les fonds collectés soutiendront directement des projets solidaires menés au Salvador, au Mexique, au Bénin et à Madagascar, quatre pays partenaires de Toulouse. « La thématique de cette journée est claire : la célébration de l’interculturalité et du vivre ensemble », rappellent Coline et Pauline, chargées de mission au Secours Populaire. Une journée engagée pour éveiller les consciences aux réalités internationales souvent invisibles.
Des actions méconnues du grand public
Cette journée est aussi l’occasion pour le grand public de découvrir les actions internationales du Secours Populaire, souvent peu visibles en raison de la distance ou du manque de relais médiatique. « Le secteur de l’international, pour ces raisons, reste moins concret, expliquent Coline et Pauline. La Fête des Couleurs est l’occasion pour tous de mieux connaître notre travail. »
Plusieurs initiatives sont actuellement menées par la Fédération de Haute-Garonne. Au Mexique, via une association locale, l’accent est mis sur l’émancipation des femmes, notamment autochtones, encore largement marginalisées. Au Salvador, le programme porte sur l’agriculture durable : des femmes et des jeunes se regroupent en coopératives pour produire fruits et légumes dans le respect de l’environnement, tout en générant un revenu grâce à des paniers paysans. « Grâce à la transmission de savoir-faire, ces femmes accèdent à une autonomie nouvelle, renforçant leur place dans la société. Autant d’aspects positifs qui permettent à ces populations une vie digne et meilleure. »