Nommé à la tête de la LNR en mars dernier, peu avant que le Stade Toulousain soit sanctionné pour avoir contourné le salary-cap, Yann Roubert détaille à La Dépêche du Midi le barème de sanctions qu’il espère mettre en place.
Le salary-cap a été l’un des principaux sujets du rugby français ces derniers mois. Pour l’avoir contourné dans le cadre du transfert de Melvyn Jaminet, le Stade Toulousain a été condamné fin mars à payer une amende de 1,3 million d’euros, quelques jours seulement après la nomination de Yann Roubert en tant que nouveau président de la Ligue nationale de rugby.
À l’occasion d’une interview exclusive accordée à La Dépêche du Midi avant les demi-finales de Top 14 qui vont se dérouler à Lyon la semaine prochaine, l’ancien président du LOU Rugby est revenu sur sa volonté d’instaurer ses sanctions pour les clubs qui ne respecteraient pas les conditions imposées. « J’aimerais qu’on aille le plus rapidement possible. On a fait les premières réunions au sein du bureau et avec les présidents de clubs donc ce sera soumis au comité directeur des 20 et 21 juin pour une application aussi vite que possible » a indiqué l’homme de 47 ans.
Interrogé ensuite sur la possibilité de voir le Stade Toulousain relégué en Pro D2 en cas de nouvelle infraction, comme avaient pu l’être les Saracens en 2020 alors qu’ils étaient pourtant champions d’Europe et d’Angleterre en titre, Yann Roubert a indiqué que cela ne serait « pas personnalisé, mais valable pour n’importe quel club qui serait en infraction ».
« La règle sera la même pour tous, poursuit-il. Il y aura un barème de sanctions pour dépassement du salary cap, manquement aux obligations de transparence, qui pourrait aller d’une amende à une interdiction de recrutement, à un retrait de points, jusqu’à une relégation potentiellement suivant le barème et bien sûr l’appréciation de la commission de discipline indépendante en charge du salary cap. »