« Un véritable service public ». Le 18 avril dernier, le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc a tenu une conférence de presse avec Laurence Katzenmayer, dans le nouveau centre petite enfance Guillaumet.
Ensemble, ils ont rappelé le travail mené depuis 2014 au service des tout-petits Toulousains et de leurs parents, et ont expliqué le nouveau rôle pris par la mairie dans le cadre de la loi du service public de la petite enfance.
Ouvert en janvier dernier, le nouveau centre petite enfance Guillaumet accueille, sur quatre niveaux, 52 places en crèche collectives et 53 en crèche familiale, un relai petite enfance (RPE) ainsi qu’un établissement où se gèrent les inscriptions.
Aujourd’hui, cet équipement permet de centraliser différentes structures liées à la petite enfance pour créer de la souplesse et de la complémentarité. Il offre également les conditions pour favoriser du lien entre les familles.
50 millions d’euros investis en dix ans
Depuis 2014, la mairie de Toulouse mène une action volontariste d’augmentation et d’optimisation des places en crèches : plus de 2.100 places auront été créées entre 2014 et 2026 (86 structures créées, déménagées ou étendues).
Nous aurons consacré pratiquement 50 millions d’euros sur deux mandatures. Par ailleurs, 43 % des propositions de places sont destinés à des familles en-dessous du seuil de pauvreté », a indiqué Jean-Luc Moudenc.
Les crèches s’inscrivent dans la démarche de transition écologique de la municipalité et visent une végétalisation partagée et pédagogique. Ainsi, près de 70 % d’entre elles ont une cour végétalisée ou un accès immédiat à un espace végétal.
Quant aux repas, ils sont composés d’au moins 50 % de produits de qualité et durables dont au moins 20 % de produits biologiques. La priorité est accordée aux produits frais et de saison, sans conservateur.
Un guichet unique de la petite enfance
Depuis le 1er janvier 2025, la mairie de Toulouse est devenue l’autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant dans le cadre de la loi qui a créé le service public de la petite enfance. Elle peut désormais donner son avis sur l’installation des projets de crèches dans la ville.
Ce nouveau rôle entérine les actions déjà engagées par la collectivité depuis 2014 : recenser les besoins des enfants de zéro à trois ans, informer et accompagner les familles, planifier le développement des modes d’accueil, soutenir la qualité de l’accueil.
En plus des 137 crèches municipales et associatives, la municipalité met à disposition des familles des lieux dédiés pour s’informer et inscrire leurs enfants dans ses espaces petite enfance, les maisons Toulouse Services et les 14 RPE répartis sur le territoire.
La mairie a également déployé des lieux d’accueil enfants-parents (LAEP) pour promouvoir l’accompagnement de la parentalité, au bénéfice de toutes les familles par des actions ouvertes au plus grand nombre. L’objectif : un quartier, un LAEP.
Dans ce même esprit, la collectivité mettra en place à l’horizon 2026, un guichet unique de la petite enfance pour simplifier les démarches des familles qui souhaitent une place en crèche, qu’elle soit municipale ou associative.
Cette évolution facilitera également la procédure à travers un portail numérique. Une seule demande leur permettra de se positionner sur des structures représentant 80 % de l’offre d’accueil sur le territoire de la ville.
Dans un second temps, « les places disponibles auprès des assistantes maternelles pourraient aussi être intégrées au guichet unique », a précisé Laurence Katzenmayer, adjointe au maire en charge de la petite enfance.
>> À LIRE AUSSI : Municipales 2026 : François Piquemal veut « rassembler Toulouse autour du droit à la santé »