les axes toujours fermés (à éviter) et les blocages levés

La mobilisation des agriculteurs se poursuit en Occitanie. Depuis le 12 décembre, de nombreux axes sont impactés par des blocages et des déversements sur les chaussées, entraînant des coupures partielles ou totales d’autoroutes.

La cause de cette manifestation agricole massive : la stratégie d’abattage systématique d’un troupeau de bovins dès la détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse, maladie qui touche actuellement une partie de la France.

Les blocages ne sont pas tous levés

Ce lundi 22 décembre 2025, malgré l’arrivée les 400.000 doses de vaccin dans le département, de nombreux blocages persistent un peu partout dans le Sud-Ouest, notamment dans le Gers, le Tarn-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées, en Aveyron, en Lozère, mais aussi en Haute-Garonne.

En effet, la principale autoroute qui traverse les Pyrénées-Atlantiques et qui relie Toulouse à Bayonne (l’A64), est toujours fermée sur 180 km entre Briscous dans les Pyrénées-Atlantiques (n°3) et Montréjeau en Haute-Garonne (n°17) dans les deux sens. Toute entrée ou sortie est donc impossible sur ce tronçon.

« Même cas de figure pour l’A65. Cette autoroute qui relie Bordeaux à Pau à travers les Landes, est coupée entre Garlin (n°8) et la jonction avec l’A64. En direction de Bordeaux, le tronçon entre l’A64 et Thèze (n°9) est impraticable », note le site larepubliquedespyrenees.

Quant à la RN88, elle reste également coupée dans les deux sens à Albi (Tarn) à hauteur du Séquestre.

En revanche, à Tarascon-sur-Ariège, les agriculteurs ont décidé de partir « de leur propre chef« , sans l’intervention des CRS. « Pas de CRS en vue, on part dans le calme, mais on a pas dit notre dernier mot », annonce une manifestante et exploitante agricole sur Facebook.

La Coordination Rurale met les choses au clair

De son côté, la Coordination Rurale de la Haute-Garonne a fait savoir, suite à des dégradations : « Information importante des dégradations de radars ont eu lieu dans le Comminges signées la CR 31. Ce n’est aucunement le geste de la coordination rurale de la Haute-Garonne, merci à ceux qui s’occupent de dégrader et de signer à notre place d’assumer ses dégradations, au lieu de nous salir et de nous discréditer. Nous sommes responsables de nos faits et gestes, nous l’avons toujours fait dans le respect le plus total des biens et des personnes ».

>> À LIRE AUSSI : DNC, Mercosur et automobile : Julien Leonardelli interpelle Bruxelles et Paris