Alors qu’ils étaient au centre de l’actualité en mars dernier, les deux micocouliers de la place Jeanne d’Arc à Toulouse n’existent plus désormais. L’un est tombé, l’autre a été abattu en cette mi-mai, voici le nouveau visage de la place.
Le premier : emporté par des rafales

Les Toulousains en avaient été choqués. Le 21 mars dernier, alors que la ville subissait des rafales de plus de 100 km/h durant plusieurs jours d’affilée, un de deux micocouliers à l’intersection entre la place Jeanne d’Arc et le boulevard de Strasbourg était tombé sur une voiture.
Emporté par une rafale de 109 km/h, l’arbre n’avait heureusement fait aucun blessé. Face à cet accident, la situation du second micocoulier était en suspens.

Le deuxième : abattu pour la sécurité

Après plusieurs tests de traction, mesures, évaluation de l’état de l’arbre et des racines comme Actu Toulouse vous l’expliquait dans un précédent article, la mairie de la ville admettait que dans certaines situations, l’arbre pourrait tomber.
Résultat : « La résistance de l’ancrage racinaire est inférieure au seuil de sécurité minimal. Il n’y a malheureusement pas d’hésitation à avoir. On a décidé d’abattre cet arbre », expliquait Clément Riquet, conseiller municipal délégué en charge des espaces verts.

En attendant la grande transformation de la place Jeanne d’Arc en 2029 — qui comprend une végétalisation et la suppression de la gare de bus, après la mise en service de la ligne C du métro — cet espace restera donc dépourvu de ces deux micocouliers.