Toulouse. Face à « l’augmentation des besoins », la banque alimentaire lance une nouvelle collecte de printemps

À Toulouse, dans les supermarchés, le rendez-vous était donné chaque année le dernier week-end de novembre pour une collecte de denrées alimentaires organisée par la banque alimentaire. Une journée suffisait à renflouer les stocks et approvisionner les bénéficiaires tout au long de l’année. « Avec l’augmentation des besoins, on lance une nouvelle collecte de printemps », précise à Actu Toulouse la banque alimentaire 31.

Des besoins spécifiques

Du 16 au 18 mai 2025, les bénévoles en gilet orange seront présents aux entrées des supermarchés et épiceries de Toulouse et sa périphérie, afin de collecter les dons alimentaires des particuliers.

Malgré une collecte de 13 tonnes en novembre dernier, soit 260 000 repas, « les stocks sont désormais insuffisants », précise la banque alimentaire 31.

S’il faut toujours diversifier les denrées, la banque alimentaire de Toulouse a besoin en priorité de féculents, de conserves et de produits pour le petit-déjeuner « qui font aujourd’hui cruellement défaut dans les entrepôts ».

70 000 bénéficiaires en 2024

« L’aide alimentaire et nos méthodes d’approvisionnement ont beaucoup évolué ces dernières années. La lutte contre le gaspillage est au cœur de notre mission, mais elle ne suffit plus à couvrir les besoins. Pour continuer à distribuer une alimentation variée et équilibrée à un nombre croissant de bénéficiaires, nous devons désormais organiser deux collectes par an », explique Christophe Desfemme, président de la banque alimentaire de Toulouse.

En 2024, à Toulouse, 70 000 personnes ont bénéficié de l’aide fourni par la banque alimentaire. « La plus grosse partie de nos bénéficiaires concerne les jeunes. Ils sont 52 % de moins de 25 ans à la banque alimentaire », confiaient les équipes à Actu Toulouse.

Ils ne sont pas les seuls à venir bénéficier de la banque alimentaire : les seniors de plus de 60 ans à la retraite, les propriétaires en situation de précarité ou encore les familles monoparentales.