Après les intempéries, la ligne TGV Toulouse-Paris est interrompue et ça pourrait durer plusieurs jours

La circulation des trains entre Bordeaux et Toulouse est à l’arrêt complet. Les fortes intempéries de ces dernières heures ont conduit à l’inondation d’une voie au niveau de Tonneins (Lot-et-Garonne) dans la soirée du lundi 19 mai 2025. À ce stade, la SNCF ne peut pas donner de date de reprise de la circulation des trains sur l’axe Toulouse-Bordeaux. 

Une voie qui s’effondre

Lundi soir, un TGV a été bloqué sur les voies à quelques centaines de mètres de la gare de Tonneins. Les quelque 500 passagers du train ont dû être évacués en bus, le train ne pouvant repartir.

Selon les informations de nos confrères du Républicain Lot-et-Garonne, les inondations ont provoqué le creusement du ballast, le lit de graviers sur lequel repose la voie, qui s’est effondré et a provoqué un trou de près de deux mètres sous les rails. Au moment du passage du train, celui s’est alors retrouvé immobilisé avec une partie déraillée.

Pas de date de reprise du trafic

Et ce mardi matin, la circulation est loin d’être rétablie sur l’axe Bordeaux-Toulouse. Contactée par Actu Toulouse, la SNCF explique que « plus aucun TGV ne circule sur l’axe Bordeaux-Toulouse et plus aucun Intercités entre Bordeaux et Avignon. »

Une interruption qui devrait durer plusieurs jours : à ce stade, la SNCF n’est pas en mesure de donner une date de reprise du trafic. « Les équipes sont sur place [à Tonneins NDLR] depuis hier soir, précise un porte-parole. Le diagnostic est en cours. »  Les TGV circulent cependant normalement entre Bordeaux et Paris. Mais pour les Toulousains, le trajet jusqu’à Paris, via Bordeaux, est impossible jusqu’à nouvel ordre.

Perturbations sur d’autres axes

Les mauvaises conditions météo de ces dernières heures ont conduit à perturber le trafic sur plusieurs axes en Occitanie.

La circulation des trains est aussi perturbée sur l’axe Montauban-Agen ce mardi matin, la SNCF table cependant sur une reprise progressive du trafic. Des retards d’une vingtaine de minutes sont aussi enregistrés sur l’axe Toulouse-Tarbes.