La Cathédrale Saint-Etienne, la Préfecture de Haute-Garonne et des bâtiments historiques. Dans la rue la plus chère de Toulouse, en plein centre-ville, il fait bon vivre. Selon les données de Meilleurs agents, à Toulouse, depuis déjà plusieurs années, c’est la même rue qui affiche les tarifs immobiliers les plus chers.
Plus de 6 000 euros du m2
D’année en année, la rue Sainte-Anne ne quitte pas la première place du classement des rues les plus chères de Toulouse. En 2024, elle se hissait en tête avec un prix de 5 964 euros au m2, d’après les chiffres de Meilleurs agents.
Cette année encore, elle est sur le podium et dépasse désormais les 6 000 euros le m2. Précisément, elle affiche un prix au mètre carré de 6 080 euros, soit deux fois plus que le prix moyen au mètre carré à Toulouse, qui s’élève à 3 488 euros.
La rue Peyras (5 874 €), la rue Croix-Baragnon (5 825 €), la rue Nazareth (5 808 €) et la rue des Arts (5 806 €) figurent, elles aussi, dans le Top 5 des rues les plus chères au m2 à Toulouse.
« C’est le triangle d’or », dit Sophie Bensaïd
Mais comment expliquer un tel prix ? Sophie Bensaïd, agente immobilière pour Sophie Bensaïd Immobilier à Toulouse, évoque une « renommée qui attire et ne fait qu’augmenter les prix ».
« Elle a quelque chose en plus : elle est extrêmement bien placée en hypercentre, avec un aspect sécuritaire du fait de la présence de la préfecture et d’un consulat. Bientôt, il y aura une entrée de métro à proximité. On a aussi le jardin Royal et le jardin des Plantes… C’est un triangle d’or avec la cathédrale Saint-Etienne ! »
Une résidence de haut standing débarque
La rue Sainte-Anne pourrait bien conserver ce titre pendant quelques années encore. Comme le rapportait Actu Toulouse en 2023, cette rue va accueillir, sur l’un des terrains les plus prisés de Toulouse, une résidence de plus de 30 appartements de « très haut standing, modulables et sur mesure ».
Saint-Agne Immobilier, qui en a fait l’acquisition du lieu, avait alors annoncé une mise en vente de ces biens pour un prix affiché à 11 000 euros le m2, minimum. Six ont déjà été vendus alors que les travaux commencent à peine, rapporte Sophie Bensaïd.
« Ce n’est pas la seule construction haut de gamme de la rue », précise l’agente immobilière, où les promoteurs ont pu « garder le charme de la brique » en construisant avec des normes dernier cri.
Quel quartier arrive en tête ?
Toujours selon Meilleurs agents, un quartier à Toulouse se hisse en tête des plus chers de la Ville rose. Il s’agit du quartier Saint-Etienne dans lequel se situe la rue Sainte-Anne, avec un prix moyen de 5 682 euros du m2.
Le quartier Carmes arrive en deuxième position avec un prix moyen de 5 512 euros du m2. Il devance le quartier Saint-Agne à 3 928 euros du m2.
Et en Occitanie ?
Meilleurs agents a également recensé les rues les plus chères de plusieurs villes d’Occitanie. On y retrouve notamment Béziers avec la rue Alain Bombard à 2 415 euros du m2.
Montpellier figure au classement avec la rue des Loutres dont le prix au mètre carré est de 5 300 euros. À Nîmes, la Corniche de l’Ermitage se hisse au sommet avec 3 136 euros du m2, tandis qu’à Perpignan, il s’agit du Chemin des Jardins Saint-Jacques à 3 170 euros le m2.