Ce samedi 17 mai, le Stade Toulousain reçoit un Racing 92 en mauvaise posture. Déjà qualifié pour les demi-finales, le Stade s’est fixé d’autres objectifs que conserver son Brennus pour sa fin de saison.
Le Stade Toulousain n’est jamais rassasié. Éliminé en demi-finale de Champions Cup par Bordeaux, et contraint de renoncer au doublé, le Stade est tout entier tourné vers la phase finale de Top 14, avec la ferme intention de conserver son titre de champion de France. En battant Toulon au Vélodrome la semaine dernière, le 10 mai, Toulouse a validé son ticket pour les demi-finales sans passer par les barrages. Et ce à trois matches de la fin de la saison régulière. Mais pas question de se laisser glisser gentiment jusqu’au dernier carré, Toulouse a des records à aller chercher pour rester motivé, et compte bien commencer dès ce samedi 17 mai face au Racing 92, pour la 24e journée de championnat.
Record de points
L’objectif, c’est avant tout « de valider la première place du classement » avance le centre international Pierre-Louis Barassi. « Mais pour ça, il ne reste qu’un point à prendre, ça devrait aller » élude le troisième ligne Anthony Jelonch. Dès lors, comment rester motiver ? « Il y a des records à aller chercher, comme le records de points marqués en une saison » décrit l’entraîneur des avants Virgile Lacombe. Détenu par Clermont depuis 2021, il est actuellement de 830 points. Et le Stade Toulousain en a déjà marqué… 778. Autrement dit, il ne reste plus que 52 points à inscrire. Dans le même style, le record de points au classement pourrait aussi être battu. Détenu par Toulouse, il est de 98. Le Stade étant à 84, il faudrait trois victoires bonifiées pour y parvenir.
« Comme on joue contre le Racing, il y a aussi le challenge Pierre de Coubertin » rappelle Virgile Lacombe. Un trophée, remis chaque année depuis 2011 au vainqueur de la double confrontation (aller et retour) entre Toulouse et les Franciliens. Pas vraiment anecdotique, « puisqu’à chaque fois qu’on l’a remporté, la fin de saison s’est plutôt bien passée par nous » sourit Lacombe, un brin superstitieux.
Préparer la phase finale
En dehors de ces objectifs, le Stade ne veut pas lâcher la pression. Ne serait que pour « la dynamique collective, ce n’est pas la même chose d’arriver en demi-finale en ayant gagné des matches qu’en les ayants perdus » averti Pierre-Louis Barassi. Sans compter les ambitions personnelles, et l’émulation en interne, pour jouer les matches qui comptent. « On est un groupe qui est toujours à 100%, et on essaie de faire toujours les meilleures prestation pour être toujours titulaire » rappelle le pilier droit Joel Merkler. Autant de leviers de motivation activés par les « Rouge et Noir », pour ne pas finir la saison bredouille.
Toulouse – Racing 92, avant-match dès 20h avec ICI Occitanie
https://www.francebleu.fr/occitanie/haute-garonne-31/toulouse-31555