Célia est éleveuse de chevaux à Albias près de Montauban (Tarn-et-Garonne) et elle cherche le grand amour. Elle fait partie des quatre Occitans candidats à la 20e saison de l’émission d’M6 « L’amour est dans le pré » dont la diffusion démarre le lundi 25 août.
Célia, 30 ans, fait partie des quatre Occitans, candidats à la 20e saison de l’émission d’M6 « L’amour est dans le pré » dont la diffusion démarre le lundi 25 août sur M6. Impossible pour elle de nous dire si elle a, ou non, trouver le grand amour grâce à la télévision, mais elle raconte avec beaucoup de spontanéité ses attentes et les raisons de son inscription.
« Toute ma famille est à dix kilomètres à la ronde »
Célia est née à Montauban, il y a trente ans, et elle en est fière. « Toute ma famille est dans les dix kilomètres à la ronde », raconte l’éleveuse de chevaux d’Albias qui n’a pas moins de cinq frères et sœurs. Ses études ? Une école de commerce, un voyage aux États-Unis et une expérience dans l’humanitaire. En 2022, il a réalisé son rêve en achetant des terres agricoles et une maison en ruine « parce que je n’avais pas les moyens d’acheter autre chose ».
Les chevaux, sa passion
L’élevage de Relier, du nom de son meilleur ami décédé lors d’un accident de la route, est alors né. Célia a acheté des juments, fait naître des poulains et compte, à ce jour, une trentaine de chevaux sur son exploitation. Son identité ? Le bien-être animal raconte la jeune éleveuse passionnée par son métier. « Je ne veux pas faire enchaîner les gestations à mes juments. Deux poulains, c’est bien, à la limite trois si économiquement, c’est vraiment nécessaire, mais je ne veux pas aller au-delà ».
Les chevaux de Célia, qu’elle vend, sont destinés à faire des compétitions sportives : « Pour le moment, il n’y a pas de chevaux Relier qui ont fait les Jeux olympiques, mais peut-être un jour ! »
Un homme « qui a le cerveau bien irrigué »
Célia n’a pas envie de rencontrer l’amour sur Internet. « Je sais que ça peut marcher comme ça, mais ça ne me correspond pas, je suis un peu vieille France ». Son célibat n’a rien à voir avec sa situation géographique selon elle, « comme beaucoup de jeunes filles de ma génération, j’ai voulu m’épanouir d’abord professionnellement. C’est difficile d’être partout à la fois ».
Pourquoi « L’amour est dans le pré » ? « Parce que j’ai conscience d’être quelqu’un d’atypique. Alors l’émission ça permet de ratisser plus large », dit-elle en rigolant. Quel genre de personnalité recherche-t-elle ? « Pour aimer, j’ai besoin d’admirer. Je cherche quelqu’un qui m’élève, quelqu’un qui a le cerveau bien irrigué ! »
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Certains ont tenté de contourner l’émission
Qu’elle qu’en soit l’issue, qu’elle a interdiction de révéler, Célia se dit très reconnaissante de l’émission. « J’ai toujours trouvé une oreille quand j’avais besoin de parler, quand j’avais une question. L’amour est dans le pré, c’est une équipe énorme, il y a un vrai accompagnement psychologique, je n’ai rencontré que des belles personnes ».
Seul désagrément, ces hommes qui se sont permis de venir à sa rencontre sans autorisation. « Une grosse dizaine qui se sont pointés sur le parking de l’élevage en me disant qu’ils voulaient me rencontrer. Pour tous les hommes qui écouteront, arrêtez, ça fait peur ! Ce n’est pas une méthode d’approche ».
Célia est fidèle au contrat signé avec l’émission « Il y a un engagement de loyauté vis à vis de la production que je mets un point d’honneur à respecter. ‘L’amour est dans le pré’, ce sont des dizaines et des dizaines de personnes qui bossent pendant un an pour vous caser donc, franchement, ce serait leur faire un doigt d’honneur que de laisser la chance à des personnes qui ne voulaient pas passer par l’émission ».
Célia partage l’affiche avec Mathieu éleveur de brebis dans le Sud-Aveyron, un autre Aveyronnais Anthony éleveur de volailles et Jean Louis éleveur bovin près d’Albi (Tarn).
https://www.francebleu.fr/occitanie/haute-garonne-31/toulouse-31555