La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, a réfuté ce mardi 3 juin avoir contracté des dettes envers le Parti socialiste, comme l’affirme Le Canard Enchaîné. Dans un post sur X, elle en profite pour réaffirmer son soutien à Nicolas Mayer-Rossignol, candidat à la tête du Parti Socialiste, avant un vote décisif ce jeudi 5 juin.
Carole Delga voulait mettre les choses au clair. Ce mardi 3 juin, dans un message publié sur le réseau social X, la présidente de la région Occitanie a fermement démenti les informations du Canard Enchaîné, selon lesquelles elle serait endettée envers le Parti socialiste (PS).
« Tu as été le premier à m’apprendre que j’avais des dettes au PS. Car personne ne m’en avait parlé », écrit-elle en s’adressant directement au journal satirique. Ce dernier affirme dans son article que Carole Delga « a oublié de payer sa cotisation » depuis 2019, accumulant une dette personnelle égale à 18.200 euros. Mais l’élue l’assure : elle n’a « pas de dette« .
Cher @canardenchaine,Tu as été le premier à m’apprendre, le 20 mai, que j’avais des dettes au PS. Car personne ne m’en avait parlé. Et pour cause, je ne dois rien. Ce soir, tu indiques que j’aurais signé une reconnaissance de dette. C’est faux puisque je n’ai pas de dette. Et…
— Carole Delga (@CaroleDelga) June 3, 2025
Pointée du doigt par l’hebdomadaire qui affirme que « ses fonctions à la région et dans des organismes publics lui rapportent pourtant plus de 100.000 euros par an », Carole Delga assure ne pas avoir signé de reconnaissance de dette.
Cette prise de parole intervient à une dizaine de jours du 81ème congrès du Parti socialiste, prévu du 13 au 15 juin à Nancy.
Avant ce rendez-vous important, les adhérents doivent élire leur nouveau premier secrétaire. Le second tour entre le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol et le secrétaire sortant Olivier Faure a lieu ce jeudi 5 juin pour déterminer qui prendra la tête du Parti socialiste.
Dans son post, Carole Delga réaffirme son soutien à Nicolas Mayer-Rossignol, tous deux signataires du texte d’orientation « Changer pour gagner ». « Je revoterai jeudi soir, toujours socialiste et libre, pour Nicolas Mayer-Rossignol », affirme-t-elle.
En conclusion de son message, qu’elle déclare écrire en « des temps de boules puantes », Carole Delga assure ne rien devoir au parti mais évoque une autre forme d’engagement. « J’ai une dette morale vis-à-vis des six millions d’habitants de l’Occitanie et de ceux qui croient en moi. »
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