Une fin de non-recevoir. Les syndicats du groupe pharmaceutique Sanofi refusent de se rendre demain aux Comités centraux d’entreprise (CCE) pour entendre leur direction leur préciser un plan de restructuration évoqué dès le 5 juillet dernier et qui pourrait se traduire par la perte de 1 200 à 2 500 emplois en France à l’horizon de 2015. Ils tiennent à dénoncer ainsi un « non-respect du code du travail », la direction ne leur ayant transmis aucun document pour analyse avant les CCE. « D’entrée, la direction ne respecte pas le dialogue social », tempête Laurent Besson-Imbert, un des représentants de l’intersyndicale à Toulouse.
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