Peinture abstraite et art-thérapie s’entrelacent dans cette exposition de Sand, entre douleur intime et renaissance. À découvrir à la Galerie Fonderie, à Toulouse, jusqu’au 5 mai.
Sand ne pose pas à côté de son tableau, ses œuvres parlent suffisamment d’elles. Elles sont exposées à la Galerie Fonderie jusqu’au 5 mai. Elle peint la lumière, l’ombre qui la traverse dans un dur combat d’une maman, d’une famille confrontée à la maladie d’une enfant. « C’est un voyage pictural entre douleur et espoir, où l’ombre laisse place à la lumière d’une renaissance », résume-t-elle.
Art-thérapeute après avoir été community manager, elle trace son parcours d’artiste depuis une licence d’arts plastiques, d’arts appliqués en stylisme, de cours aux Beaux-Arts à Toulouse. C’est bien son moyen d’expression qui agit comme une thérapie. Du noir au rouge magenta des premières heures, elle aborde les roses, garde le jaune et « toujours le blanc » dans des peintures abstraites acryliques au couteau, qui traduisent son apaisement quand la rage, la tristesse et la douleur la laissent tranquille.
Elle a choisi d’accompagner ces œuvres abstraites d’un texte qui raconte les sentiments qui l’ont animée lors de la réalisation. D’autres toiles, au dessin inspiré de l’art du manga de Takehiko Inoué, n’ont pas besoin de ce support narratif : l’émotion est peinte très justement, sans détour. Éric, son compagnon, les a animées sur Instagram, et c’est à voir aussi. Adepte de tous les formats, l’artiste se sent mieux dans les grandes dimensions.