Les résultats de ce vendredi soir ont désigné Martigues comme seul rival de Rodez au maintien qui peut être acquis devant le Paris FC en ce jour du samedi 26 avril sur le Rocher aveyronnais. C’et pour le compte de la trente-deuxième journée du Championnat de France de seconde division.
Au regard des résultats de la journée, il ne reste plus que Martigues comme rival des Ruthénois au maintien. Pour obtenir ce bonheur, le Rodez AF a besoin d’un point ce samedi contre le Paris FC. « Bien entendu que nous ressentons une pression avant de disputer ce match contre les Parisiens. Il s’agit, pour nous, d’une rencontre de coupe avec comme enjeu le maintien en L2. De plus, notre adversaire dispute l’accession en Ligue 1 ; c’est une très belle équipe. Alors, oui, il y a de la pression mais elle est positive car cette rencontre implique du plaisir à jouer un match avec de l’enjeu dans un stade plein, rempli de nos supporters », insiste le buteur ruthénois Timothé Nkada.
Effectivement le goleador rouergat a raison, cette partie devant le Paris FC est à fort enjeu. « Il y a du plaisir à entrer sur un terrain dans le cadre de telles rencontres », ajoute l’entraîneur aveyronnais Didier Santini.
‘Un match de football, c’est des palpitations, des sensations. On fait ce métier pour vivre ces frissons et quand ils arrivent, on les savoure. Ceux qui n’ont pas cette attente, ceux qui ont peur, qu’ils restent à la maison. »
Aussi, cet après-midi, Paul-Lignon attend, espère, rêve d’un match à forte intensité pour que l’issue soit belle et que le RAF reste en Ligue 2. « C’est notre but après une saison frustrante. On méritait un meilleur classement », regrette Timothé Nkada.
Rodez est maître de son destin. « Une fin de championnat est toujours dure à finir que l’on joue la montée comme le Paris FC ou, comme nous, le maintien. Nous savons que la moindre erreur contre les Franciliens se paiera cash. Au match aller, nous avions fini à 3 à 3. Marquer encore trois buts à Paris me semble compliqué. »