Disparition d’une élue près de Toulouse : île du Ramier fouillée, Garonne sondée… Malgré les recherches, Géraldine Lefoul reste introuvable

Les jours passent, l’inquiétude grandit et Géraldine Lefoul, 47 ans, reste introuvable. Cette mère de famille, adjointe au maire de Plaisance-du-Touch, commune située à l’ouest de Toulouse, a disparu depuis le lundi 28 avril. Ses proches ont découvert des messages où elle faisait part de son intention de mettre fin à sa vie.

Très vite, les autorités ont été alertées. Les gendarmes, puis les policiers, ont été sollicités. « Son téléphone borne encore du côté de l’île du Ramier », indique une source proche du dossier. Mais ce téléphone qui sonne depuis le début de la semaine, et qui a orienté les recherches sur les bords de la Garonne, à Toulouse, demeure introuvable. Et malgré les investigations de ces derniers jours, aucune trace exploitable n’a été retrouvée.

Recherches dans la Garonne

Ce samedi, les enquêteurs de permanence à la division de la criminalité territoriale, aidés par des effectifs du service général ont parcouru l’île du Ramier. Un chien spécialisé a également été engagé. Son flair n’a pas permis d’identifier une piste. La famille et des proches de la disparue, très dignes, ont également participé aux opérations.

Les plongeurs des sapeurs-pompiers ont été engagés. Ils ont réalisé de reconnaissances dans les eaux de la Garonne, notamment autour de l’île du Ramier pour vérifier si le corps ne pouvait pas être resté accroché à des branchages. Ces efforts subaquatiques sont demeurés sans résultat.

Même si avec le temps qui passe, les possibilités de retrouver Géraldine Lefoul vivante s’amenuisent, ses proches ne baissent pas les bras. Le maire de Plaisance-du-Touch, Philippe Guyot, les soutient, lui qui souligne « le caractère et l’engagement  » de son adjointe. Et sur les réseaux sociaux, les appels à témoin se multiplient. Quand elle a disparu, Géraldine Lefoul portait une veste noire, un jean sombre et un sac à dos noir. Les témoins qui l’auraient aperçu doivent prendre contact avec la police, ou la gendarmerie, en appelant le « 17 ».