Les étudiants en STAPS de Toulouse (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) cherchent des solutions pour palier les besoins financiers liés à leurs études. La bourse n’est pas suffisante. Explications.
STAPS, c’est près de 36 000 étudiants en France sur l’année scolaire 2023-2024 dont 43,5 % boursiers. Entre frais d’équipement et exigences sportives, la précarité met à mal la réussite des stapsiens.
Le manque de réformes concernant les bourses est le combat numéro 1 de l’association STAPS toulousaine. « C’est la raison pour laquelle nous nous mobilisons cette semaine avec le réseau de la FAGE » explique Malou Milhoral, en charge de la Représentation Etudiante. Pour un jeune de première année, le budget nécessaire était d’environ 320 euros en 2023, selon l’université de Toulouse. Cette somme ne comprenant que l’achat du matériel et des déplacements liés à la formation, le portefeuille des étudiants en est très impacté. Le cas de Toulouse ne fait pas exception. »
Le système de bourse actuel contribue à l’échec académique et à la renonciation à la pratique sportive », d’après l’association.
Acheter d’occasion, la solution miracle
Nombre d’étudiants en STAPS se lancent à la recherche de solutions de repli face au budget réduit qui leur est imposé. « J’essaie d’acheter sur Vinted ou de récupérer les équipements d’anciens élèves qui les revendent à moindre coût » confie Alice, étudiante en deuxième année.
Pour lutter contre cette précarité croissante, l’association STAPS Toulousain a mis en place une « Friperie Sport Planète », lieu d’échange d’équipements de seconde main. « J’ai beaucoup d’amis qui vont là-bas. C’est très abordable et c’est un bon compromis » explique Tristan.