Alexandre Rossignol ouvrira une boutique spécialisée dans la K-Pop, Dingga Dingga Music, le 15 mai sur la place Arnaud-Bernard, à Toulouse.
Surprise quand on pousse la porte de l’enseigne qui va ouvrir d’ici quelques jours près de la place Arnaud-Bernard. Le maître des lieux, Alexandre Rossignol, la petite quarantaine, prévient : « Il manque un tiers de la commande ! » Pourtant, les étagères du rutilant local désormais dédié au disque comptent nombre de produits, tous centrés sur la passion du propriétaire : la K-Pop (pour Korean Pop ou Pop sud-coréenne).

Le 15 mai, Dingga Dingga Music ouvrira ses portes et concrétise le début d’une nouvelle vie : « Après un parcours de militaire, j’ai été disquaire dans une grande enseigne culturelle pendant 13 ans et juste après le Covid j’ai essayé de développer un rayon qui a grandi continuellement. Depuis mon premier concert de K-Pop en 2012 j’apprécie la nouveauté, la fraîcheur qu’amène en permanence ce style très innovant musicalement. »
Alexandre avoue sa conversion aisée : « J’ai grandi avec les animés et les mangas, donc aussi avec la J-Pop (Pop japonaise) depuis pas mal de temps mais j’ai basculé sur la K-Pop en 2012 quand le groupe Girls’Generation a été invité au Grand Journal de Michel Denisot sur Canal +. J’ai assisté à leur concert parisien, elles ont été mon premier coup de cœur, comme, plus tard, An Shinae (folk jazz) et G-Dragon (pop électro, leader du groupe Big Bang). »
Sur les étagères, la passion et la connaissance fine du genre se matérialisent, les produits abondent entre vinyles collectors ou plus édités, CDs signés par le rappeur Gemini, peluches porte-clés, goodies et light sticks (bâtons lumineux) indispensables pour tout fan qui se respecte. Entre deux livreurs qui passent la porte pour compléter l’offre, Alexandre Rossignol annonce même un rassemblement de danse K-Pop sur la place Arnaud-Bernard fin mai, ouvrant encore les perspectives : « La K-Pop c’est comme le trou du lapin dans « Alice au Pays des Merveilles » ! On tombe dedans et on n’atterrit jamais, c’est un puits sans fond ! »