Sauf coup de théâtre, seule la victoire bonifiée offre aux Toulousaines la garantie de disputer la demie à Blagnac.
> Stade Toulousain-Lyon, demain 15 heures (à Ernest-Wallon)
Romagnat, devancé aux points terrains par les protégées d’Olivier Marin, accroché par Bobigny, demain, au pied du Puy de Dôme ? Du côté des Sept-Deniers, personne n’y croit, tant et si bien que le manager du staff composé de Laure Bourdon-Sansus et de Céline Ferer plante le décor de cette dernière journée : « Si nous ne voulons ne dépendre que de nous-mêmes, nous devons l’emporter avec le bonus offensif ». Et de renchérir, non sans une bonne dose d’humour : « Un déplacement à Blagnac coûtera tout de même nettement moins cher qu’à Bordeaux, nous aurons les félicitations du trésorier ! ».
En résumé, un match non pas éliminatoire mais néanmoins décisif en termes de formation du dernier carré. Avec, comme chez ces messieurs, trois essais de plus à inscrire aux dépens, rappelons-le, de l’équipe ayant réussi l’exploit de mettre fin à la longue série d’invincibilité bordelaise, le 20 avril dernier.
Si Corréa et Zago ont rejoint Hermet et Lecat dans les locaux de l’infirmerie, le retour au premier plan de Kelly Arbey, lui, incite à l’optimisme.
> Stade Bordelais-Blagnac, demain 15 heures
« En chaussettes, nous ? Certainement pas ! Admettons, pourquoi pas, que le Stade Toulousain ne prenne pas le bonus offensif. Dans ces conditions, le cas d’égalité à deux avec Romagnat nous serait défavorable et nous devrions alors aller en Auvergne. Pour ne pas être tributaire des résultats de nos poursuivants et conforter notre deuxième place au classement, nous devons prendre un point. De plus, il y a une dynamique d’émulation au sein du groupe à maintenir. Un contenu de qualité, ce serait l’occasion pour celles qui joueront de faire naître le doute dans les esprits des Bordelaises en cas d’éventuelles retrouvailles en finale. Donc pas d’impasse, à ce stade de la compétition, il ne faut rien s’interdire. » Nicolas Tranier, fidèle à ses bonnes habitudes, a donné le ton. Le BRF, même poussé dans ses derniers retranchements dimanche dernier et appelé à composer avec un calendrier pour le moins serré (demi-finale le 24 ou 25 mai, la finale étant programmée le samedi suivant), n’ira pas en villégiature en Gironde. Et si Llorens est « out », Neisen et Dupouy, elles, sont opérationnelles.