L’inauguration des concessions Lotus et Maserati à Toulouse mêle ambiance exclusive et passion automobile, un événement rare dans le monde feutré du luxe.
Sous des bâches noires, deux emblèmes du sport automobile sont prêts à être dévoilés aux invités, triés sur le volet. Une Maserati GT2 Stradale, modèle rarissime de la marque au trident, est présentée sous les yeux ébahis des passionnés. « C’est une voiture extrêmement rare, il n’y en a que 914 de produites dans le Monde », annonce Jérémy Lacoste, le directeur des nouvelles concessions. À côté de l’Italienne, Lotus présente aussi son porte-étendard : l’Evija. 130 voitures produites, en hommage au nom du projet initial de cette auto ultra-radicale, la « Type 130 ».
Ambiance « select », clients déjà collectionneurs de raretés ou gravitant dans le milieu du luxe automobile, l’inauguration des concessions fait cohabiter un petit microcosme. Ici, tout le monde se connaît, et observe les deux espaces dédiés aux deux marques, chacune dans son univers.

Deux univers bien distincts
Côté Lotus, la sportivité des modèles est clairement mise en avant – c’est l’ADN du fabricant anglais. Du côté de Maserati, le décor semble plus feutré, plus intimiste. Ici, le potentiel acheteur choisit autour d’un café les personnalisations multiples de son véhicule. Pans de cuir, teintes, décorations des sièges, tout est fait pour qu’aucune Maserati ne puisse ressembler à une autre. « C’est ce que les clients recherchent », poursuit Jérémy Lacoste. « La clientèle de luxe est très sensible aux détails, à la finition, à la qualité des matériaux plus qu’aux tarifs. »
Reste à voir si cette implantation toulousaine s’inscrira dans la durée. « Notre champ d’action va de Toulouse à l’Andorre, avec une ambition régionale prononcée », ajoute le directeur des boutiques de voitures d’exception. Pour l’heure, avec une quinzaine de véhicules vendus, les garages confirment que l’implantation toulousaine est vraisemblablement un choix stratégique.