La région toulousaine a été touchée par des « supercellules » orageuses qui correspondent à une dynamique atmosphérique très perturbée avec des échanges entre masses d’air froid et chaud très violents.
Le chaud est en bas, le froid est en haut et ils ne font pas dodo… Les épisodes orageux très violents qui ont traversé la Haute-Garonne à partir de ce lundi après-midi en provoquant des chutes de grêles et des pluies diluviennes sont le résultat d’une forte instabilité atmosphérique plus violente que d’ordinaire.Dans le jargon des météorologues, on a baptisé ce phénomène du nom de « supercellule » qui correspond à des orages XXL. C’est ce qu’ont pu constater, effrayés, nombre d’habitants du département. À Longages, dans le Muretain, Perle Deroz, n’en a pas cru ces yeux.
» Je n’ai jamais vu un truc pareil »
« C’est une catastrophe, ça a duré 10 minutes, tout est saccagé, haché menu menu, et c’était d’une violence incroyable. Depuis 40 ans que nous vivons là je n’ai jamais vu un truc pareil ». Même sa chatte Bali a disparu. » Ces supercellules correspondent à des dynamiques atmosphériques exceptionnelles avec des échanges entre masse d’air chaud et froid qui se télescopent violemment, explique-t-on à Météo France. Les intempéries sont alors plus virulentes avec des vents forts et des chutes de grêle au diamètre significatif et des pluies diluviennes ». Du piémont pyrénéen au Lauragais en passant par l’agglomération toulousaine, le passage de ces énormes orages a suscité pas mal d’angoisse et de peur dans une ambiance de fin du monde. Heureusement, ces supercellules sont aussi féroces et imprévisibles que leur trajectoire est rapide. Reste à faire le bilan des dégâts, qui a priori ne sont restés que matériels…