L’association de quartier Saint-Aubin organise ce jeudi 22 mai son repas de quartier. Un moment de partage, de bonne humeur et d’animations diverses pour petits et grands.
Tout le quartier espère que le ciel sera de la partie même si une solution de replis en haut des escaliers de l’église Saint-Aubin a déjà été prévue en cas d’averse. Ce jeudi 22 mai, on déploie chaises et tables sur l’espace public de la rue de la Colombette pour le repas de quartier. Tout démarre à partir de 18 h 30 avec des animations pour les enfants et l’apéro pour les grands offert par l’association et le départ du repas composé, comme le veut la tradition de l’apport de chacun.
« C’est le respect de la notion de partage, estime Katy Guilloux, de la direction collégiale de l’association de quartier. C’est l’esprit même du repas de quartier ». Un moment accompagné, en musique, par le concert New Orléans StreetZic. L’occasion aussi de rendre la rue de la Colombette aux piétons, appuyant ainsi la demande des usagers qui depuis 2021, réclament l’apaisement de cette voie de l’hypercentre particulièrement empruntée par les voitures. « La rue est actuellement en expérimentation version « tête bêche » depuis le 3 février, rappelle Katy Guilloux, revoyant ainsi le flux de la circulation ».
150 personnes fidèles à ce repas
Un repas qui sait fidéliser ses riverains puisque l’an passé pas moins de 150 personnes étaient présentes. « C’est un rendez-vous vraiment bien suivi, estime Katy Guilloux. L’initiative de ces repas lancée par Claude Sicre reste forte sur le quartier malgré le travail et l’organisation demandés. Chacun donne un sérieux coup de main à l’exemple de la Librairie Floury ».
Selon elle, cet évènement va bien au-delà du simple repas : »C’est un lien social fort. Les actions culinaires rapprochent toujours. Il intègre les nouveaux venus, fait débattre de l’actualité du quartier, voire de Toulouse, fait naître de nouvelles idées, résout aussi les problèmes restés en suspens… Un ensemble de points qui, à mon sens, est indispensable à un quartier pour son évolution ». Un moment qui selon cette organisatrice a évité l’écueil de la « mode » : « Ce repas particulier reste un moment à part qui inscrit l’identité de chaque quartier. Il est aussi un peu la mémoire du lieu. Autrement dit un vrai moment de citoyenneté », conclut Katy Guilloux.