Un vol audacieux pour… une cafetière. En 2024, un mercredi de septembre, un couple âgé d’une vingtaine d’années se rendant à un rendez-vous bancaire à la Caisse d’Épargne de Saint-Gaudens, en Haute-Garonne, voit dans le sac à main de son interlocutrice une manière de régler ses soucis d’argent.
Le jeune homme s’en empare alors et prend la fuite avec sa compagne. Les deux jeunes gens, « en galère », selon leurs dires, se rendent directement à l’hypermarché Leclerc d’Estancarbon où ils achètent une cafetière à 35 euros à l’aide de la carte bancaire volée, raconte La Dépêche. Ce jeudi 12 juin, la jeune femme, âgée de 28 ans, était jugée pour ce larcin.
« On avait le frigo vide »
« Ce n’est pas moi qui ai pris le sac, je me trouvais juste au mauvais endroit au mauvais moment », a déclaré la jeune femme au moment de son interpellation. Absente au tribunal, elle était pourtant impliquée dans une autre affaire de vol. Aide à domicile, la jeune femme était accusée d’avoir volé des chèques à des bénéficiaires âgés et handicapés dont elle s’occupait pour se procurer des denrées alimentaires. Trois plaintes ont été déposées. « Ce sont des vols d’opportunité pour compenser une situation de précarité absolue », a plaidé son avocat. « On avait le frigo vide », s’est justifiée la vingtenaire lors de sa garde à vue.
Reconnue coupable, l’aide à domicile a été condamnée à dix mois de prison, assortis de vingt-quatre mois avec sursis. Elle a également l’interdiction d’exercer toute activité d’aide à domicile et devra rembourser les victimes.
Son compagnon, jugé plus tôt, devra s’acquitter de six mois de prison, 18 mois avec sursis, ainsi que de 70 heures de travail d’intérêt général.