Un coup de pouce énergétique. « Dans un contexte où l’inflation continue d’impacter le quotidien, nous restons convaincus que les collectivités, outre la maîtrise de la fiscalité communale, ont un rôle essentiel à jouer pour préserver le pouvoir d’achat », déclare Vincent Terrail-Novès, maire de Balma.
Dans cet esprit, la Ville lance un achat groupé d’énergie d’origine renouvelable, en partenariat avec la société ECODIGO, après de précédentes initiatives similaires (pièges à moustiques, systèmes d’alarme, broyeurs de végétaux…). La vocation de cette nouvelle opération est de permettre aux Balmanais de réduire leur facture énergétique tout en favorisant la transition écologique.
« Cette démarche est sans but commercial pour la Ville, qui ne perçoit aucun bénéfice. Elle a pour unique objectif de proposer une solution concrète, à la fois économique et durable, adaptée aux enjeux actuels », assure Vincent Terrail-Novès.
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Dans ce contexte, une réunion publique d’information aura lieu mercredi 4 juin à 19 heures, dans la salle du Conseil municipal de l’Hôtel de Ville. En parallèle, les personnes intéressées par l’achat groupé peuvent se préinscrire gratuitement et sans engagement via un formulaire en ligne ou par téléphone au 05 25 53 02 48. Cette pré-inscription est possible jusqu’au 15 juin 2025 et obligatoire pour pouvoir souscrire à l’offre sélectionnée (gaz ou électricité).
Zoom sur les énergies renouvelables
Au-delà de l’aspect économique, les énergies renouvelables (EnR) comportent différents atouts. « Ces sources d’énergie, considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain, n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles se distinguent des énergies fossiles, polluantes et dont les stocks diminuent. Enfin, les EnR sont plus résilientes, notamment en cas de crise », explique le ministère de la Transition Écologique.
Par ailleurs, la France se donne pour objectif d’atteindre 33 % d’énergie renouvelable dans son mix énergétique (répartition des différentes sources d’énergie consommée, ndlr) d’ici 2030, contre 20 % à l’heure actuelle. Jusqu’ici, le nucléaire et le pétrole sont toujours en tête devant le gaz naturel et les EnR, selon le bilan énergétique national 2024.
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