près de Toulouse, un club utilise des infrastructures des Jeux Olympiques de Paris

“Une énorme fierté”, lance Fabien Beth. Le Castanet Ramonville Auzeville Handball (CRAHB), club qu’il préside, est sur le point d’inaugurer le nouveau sol de son gymnase Léo Lagrange à Ramonville, près de Toulouse. L’association s’est, en effet, dotée d’installations qui ont servi pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024.  Notons que le CRAHB s’était déjà doté de sols sur lesquels l’équipe de France masculine de handball avait joué à l’époque. Des sols qui équipent le gymnase de Castanet depuis le mois d’août 2024.

Un projet qui a fédéré

Les sols installés à Ramonville, déjà foulés par les handballeurs locaux, seront officiellement inaugurés lors d’une cérémonie le 7 mai 2025. La conclusion d’un projet qui a débuté en janvier 2024. 

Le club acquis ces sols grâce aux participations financières des différentes associations qui utilisent le gymnase, de leur projet de crowdfunding lancé en avril 2024 ainsi que de plusieurs mécènes et autres fonds de dotation. Si ces investissements ont couvert l’achat à hauteur de 50 %, les mairies des 3 communes hôtes du club ont également apporté leur appui.

« De nouveaux profils »

L’objectif premier était de se munir d’équipements de haut niveau pour “une meilleure protection de la santé des pratiquants”, témoigne Fabien Beth. Ce dernier ne cache tout de même pas que cette acquisition va générer “une grosse visibilité pour le club.” 

Elle permettra, selon lui, de “prouver son dynamisme” mais aussi “d’attirer des profils autour du handball, que ce soit des joueurs, des coachs ou des membres des staffs et du conseil d’administration.” Il se réjouit également d’une opération qui pourrait “renforcer le lien collectif, notamment avec le bénévolat.”

Partenariats et finances

Plus encore, le CRAHB connaît d’ores et déjà des retombées financières. “Ces nouvelles installations ont permis d’accroître notre visibilité auprès des médias. Cela a amené et continuera d’amener des partenariats avec des entreprises privées”, affirme Fabien Beth. Le club a aujourd’hui amené 20 % de sponsors en plus. Une croissance qui se traduit financièrement par des apports totaux d’environ 6 000 euros.

Le président du club appuie un peu plus l’importance de ce projet : “Cela a fait passer notre club d’une position familiale à un statut plus ambitieux.”

Des projets similaires

Une telle acquisition pourrait se répéter dans l’agglomération. Les Dauphins du TOEC, ont en effet réservé la moitié d’un bassin olympique ayant servi à l’échauffement des nageurs lors des JO. 

Réservée pendant 2 ans par le constructeur du bassin, Myrtha Pool, l’infrastructure pourrait équiper la Cité de la Natation. Un projet à 32 millions d’euros qui avance pas à pas.