Échoué dans le jardin Raymond-VI, en bordure de la Garonne, le Moulin à nef intrigue bien des promeneurs. Imaginé pour le Nouveau Printemps de Toulouse, ce vaisseau de bois, doté d’une roue à aube, ravive la mémoire des meuniers qui s’amarraient jadis sur le fleuve pour y moudre leur blé. Réalisé en matériaux de réemploi, sur place, avec la collaboration d’élèves techniciens des métiers du spectacle, il résume parfaitement l’évolution de ce festival de création contemporaine, à découvrir jusqu’au 2 juillet. Une manifestation trentenaire que deux quadras dynamiques, Eugénie Lefebvre et Anne-Laure Belloc, réinventent aujourd’hui sur un mode plus local, plus durable et plus participatif, sans rien céder à l’exigence artistique.
Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique