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Vivre sans fumer, sans surpoids ou encore sans cholestérol permettrait selon une étude française publiée ce mercredi 17 décembre « de gagner jusqu’à 14 ans d’espérance de vie ». Ces recherches se sont basées sur des « données issues de plus de deux millions de personnes âgées de 18 ans et plus, réparties dans 39 pays sur six continents ».
Tabac, hypertension, cholestérol élevé, surpoids et diabète. Si la suppression de ce groupe toxique dans son quotidien est recommandée depuis longtemps et connue pour ses bienfaits sur la santé, une étude toulousaine quantifie précisément « pour la première fois » l’espérance de vie possiblement gagnée en le faisant.
« L’étude montre qu’un adulte de 50 ans peut vivre jusqu’à 14 ans de plus et que les maladies cardiovasculaires pourraient devenir rares », note l’étude pilotée par le Pr Jean Ferrières, cardiologue au CHU de Toulouse et chercheur pilotant l’étude.
Dans le détail, retirer ces cinq facteurs permet à une femme de gagner en moyenne 14,5 années de vie et 11,8 pour un homme.
Effacer un seul facteur fait « gagner entre quatre et six ans d’espérance de vie »
Selon le Pr Jean Ferrières, des « différences majeures » apparaissent « selon la présence ou l’absence des cinq facteurs de risque cardiovasculaire » entre les âges de 50 et 90 ans.
Ainsi, « la probabilité de développer une maladie cardiovasculaire est de 13% chez les femmes et 21% chez les hommes sans facteur de risque, contre 24% et 38% chez les personnes cumulant les cinq facteurs »
« La probabilité de décès avant 90 ans passe de 53% à 88% chez les femmes et de 68% à 94% chez les hommes en présence des cinq facteurs », indiquent les résultats de l’étude.
« Protéger son cœur est à la portée de tous: arrêter de fumer, surveiller sa tension, son cholestérol, son poids et son diabète. Agir sur ne serait-ce qu’un seul de ces facteurs peut vous offrir plusieurs années de vie. Prévenir, c’est se donner un avenir plus serein », assure dans un communiqué le cardiologue.
Si effacer les cinq facteurs peut se révéler compliqué, l’étude démontre aussi que le traitement de l’un d’entre eux seulement permettrait à une personne, selon le facteur et le sexe, de « gagner entre quatre et six ans d’espérance de vie ».
L’étude s’est appuyée sur les données issues de plus de deux millions de personnes âgées de 18 ans et plus, réparties dans 39 pays sur six continents et suivies pendant 30 ans.