Tradition sociale oblige, pour le jeudi 1er mai à Toulouse, les syndicats appellent à manifester « contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale ». Le cortège s’élancera à partir de 10 h 30, place Esquirol à Toulouse.
La traditionnelle manifestation du 1er mai, jeudi à Toulouse, sera-t-elle émaillée, comme l’an passé, d’incidents avec les forces de l’ordre ? En 2024, ce rassemblement « familial » à l’appel des organisations syndicales de la Haute-Garonne, qui avait réuni entre 3 000 et 8 000 personnes dans les rues, avait mal commencé : abribus dégradés, façades de banques taguées, charges policières, interpellations, tir de gaz lacrymogènes…
Une manifestation qui a « un sens particulier »
Cette année, au regard du contexte politique national et international, les syndicats (CGT, FSU, Solidaires, Union étudiante, Unef, USL) appellent à manifester « contre l’extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale ». Le cortège s’élancera à partir de 10 h 30, place Esquirol à Toulouse.
« Le droit des peuples doit être urgemment appliqué »
Pour l’ensemble des organisateurs, la journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses « a cette année un sens particulier ». « Alors que les guerres se propagent pour les profits de quelques-uns, les syndicats appellent partout sur la planète les salariés à manifester pour défendre la paix juste et durable, c’est-à-dire non pas aux conditions des agresseurs mais dans le respect du droit international. Après les drames de centaines de milliers de morts, notamment en Ukraine et en Palestine, le droit des peuples doit être urgemment appliqué. Il en va de notre humanité », estiment les syndicats.
Abrogation de la réforme des retraites
L’augmentation des salaires et l’abrogation de la réforme de la retraite à 64 ans sont des thématiques qui rassembleront les manifestants. Selon un sondage Ifop-CGT publié le 27 avril, l’abrogation de la réforme des retraites recueille un net avantage avec « 73 % des salariés » qui y sont favorables. « 65 % des Français voteraient pour l’abrogation de la réforme en cas de référendum », révèle encore ce sondage.
Les centrales syndicales souhaitent aussi mettre en lumière d’autres « luttes en cours et les collectifs qui militent dans l’ombre : santé, action sociale, industrie, éducation, bibliothèques des services publics, service de la propreté, collectifs de migrants et des chômeurs précaires ».