Les sirènes ont surpris les Toulousains : un test de sécurité civile simulait un accident au barrage de Cap-de-Long. Objectif ? Évaluer l’efficacité des alertes dans 71 communes.
Les sirènes ont retenti à Toulouse ce mercredi, provoquant un moment de surprise pour les habitants, voire une angoisse, alors que nous ne sommes pas le 1er mercredi du mois, habituellement réservé aux tests mensuels. Pourquoi cette alerte inattendue ? Il s’agissait en réalité d’un exercice de sécurité civile à grande échelle.
L’opération, pilotée par la préfecture des Hautes-Pyrénées, a mobilisé deux départements autour du barrage de Cap-de-Long, situé sur la commune d’Aragnouet. Elle s’inscrit dans le cadre du plan particulier d’intervention (PPI) relatif à ce grand ouvrage hydraulique, et vise à tester l’efficacité des dispositifs ORSEC avec l’ensemble des services de l’État et leurs partenaires, notamment en Haute-Garonne.

FR-Alert et sirènes SAIP à l’épreuve
Deux dispositifs d’alerte sont activés pour évaluer leur efficacité en situation réelle. Le premier repose sur le système FR-Alert, qui envoie un message à toutes les personnes présentes dans les 71 communes à risque, de Montréjeau à Grenade, le long de la Garonne. Ce message, clairement identifié comme un test, commence par :
« Ceci est un EXERCICE – Message test FR-Alert de la préfecture de la Haute-Garonne »
Le dispositif utilise à la fois des SMS géolocalisés et la diffusion cellulaire (Cell Broadcast), qui déclenche une alerte sonore et textuelle sur les téléphones mobiles. En complément, les sirènes du réseau SAIP (Système d’Alerte et d’Information des Populations) ont retenti dans les mêmes communes. Elles seront de nouveau activées le mercredi 7 mai à 12 h 15, dans le cadre des vérifications mensuelles. Les autorités précisent qu’aucune action n’est requise de la part des habitants recevant ce type d’alerte.