Nationale 3 masculine : submergé à Valence, Cugnaux voit le maintien s’éloigner

> L’essentielBrillants au match aller, qu’ils avaient gagné 97-77, ternes pour ce retour, les Cugnalais, privés de Lèche et Paques, en plus de concéder une très lourde défaite, n’ont pas pu conserver le point average particulier sur les Gersois qui, en l’absence de Garbay, étaient renforcés par deux joueurs d’Auch (NM2), De Prada et Lannelongue. Présence réglementaire comme les deux clubs sont en CTC (Coopération Territoriale de Clubs), mais éthiquement discutable.

Maladroit, tant sous le cercle, qu’à 3 points et aux lancers francs, et trop gentil en défense, Cugnaux voit des chances de maintien devenirs ténues. À deux journées de la fin il est premier relégable (11e) à égalité avec Valence Condom (12e) et Castelnau-de-Médoc (13e) devancés au point average. Pour se maintenir, il lui faudra battre le REAL Chalossais samedi à Jean Bouin et prier pour que les résultats des matches que disputeront Tresses (10e avec un point d’avance), Valence et Castelnau lui soient favorables.

> La rencontreLes Cugnalais la débutent plutôt bien. Danjou répond à Munsi-Kaniki sous le cercle alors que Bony enfile 6 points en trois minutes (10-10, 5e). Un trou noir en défense leur fait ensuite perdre pied. Bordenave, Dufau et Lannelongue, qui en plus de museler Gomis en défense (20 points à l’aller, 2 seulement samedi) se montrent irrésistibles à 3 points et creusent l’écart (20-10, 7e). Les Gersois dominent des deux côtés du terrain et s’envolent (34-15, 13e).

Politowiez est l’artisan majeur d’un 10-0 de Cugnaux qui relance un temps le match (34-25, 15e). Munsi-Kaniki et Dufau s’illustrent (46-29, 19e). Réponse de Carteret (46-35, 20e). Un festival Seremet (8 points en 3 minutes) annonce une 3e période à sens unique (56-37, 23e), et donc décisive. A dix minutes du final (75-46, plus gros écart du match), le vainqueur est connu. Cugnaux aura le mérite de revenir au score et de pouvoir espérer récupérer le point average (79-60, 35e ; 83-65, 37e) pour donner au match un semblant de suspense. C’est De Prada, suffisant et décevant tout au long de la rencontre, qui d’une claquette rend la soirée parfaite pour les Gersois qui ont fait preuve de plus d’envie.