À l’occasion de la cérémonie du 80e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, un groupe de militants pro palestiniens a tenté de perturber le déroulé de l’évènement. Une action qui a irrité les officiels présents.
La traditionnelle cérémonie de commémoration du 80e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 a été perturbée ce jeudi. Alors qu’un jeune de l’IHEDN (Institut des Hautes Études de Défense Nationale) était au pupitre pour la lecture du message de l’union française des anciens combattants, un petit groupe de militants en a profité pour brandir le drapeau palestinien et scander des slogans, le tout, lors de l’évocation de la Solution Finale mise en place par les nazis.
« Ce qui était particulièrement émouvant, c’est le rejet massif de toute la population »
Rapidement tuée dans l’œuf par les forces de l’ordre présentes sur place, la tentative de perturbation n’aura finalement duré que quelques secondes. Insuffisant pour déstabiliser l’ensemble des spectateurs et des officiels présents au monument à la gloire de la Résistance des allées Frédéric-Mistral de Toulouse pour l’occasion.
« Vous aurez toujours des personnes, je dirais incultes, qui vont conduire des actions politiques déplacées » a réagi André-Pierre Durand, préfet de la région Occitanie et de la Haute-Garonne, à la fin de la cérémonie. « Cela n’a pas perturbé la cérémonie. Ce qui était d’ailleurs particulièrement émouvant, c’est le rejet massif de toute la population, nombreuse, qui assistait à cette cérémonie, des actions de ce groupuscule » a-t-il conclu.
« On voit que la jeunesse continue de s’engager »
Malgré cette tentative, la cérémonie s’est déroulée selon le plan annoncé, et les nombreux hommages ont pu être rendus sans difficultés devant de nombreux spectateurs. « Il y a un patriotisme très présent chez les Français » explique Sylvain, ancien gendarme réformé venu assister à l’évènement. « Malgré le fait que les anciens combattants soient de plus en plus rares à ces cérémonies, on voit que la jeunesse continue de s’engager. C’est révélateur de ce patriotisme » constate-t-il.