Titularisé à l’aile pour la première fois de la saison, l’habituel centre a encore réalisé une première mi-temps de haute volée. Pas suffisant pour que le Stade l’emporte contre les Franciliens, ce samedi 17 mai à Ernest-Wallon en Top 14 (24e journée, 37-35).
Au Stade Toulousain, on entend souvent que le numéro que les joueurs portent dans leur dos n’a pas vraiment d’importance. Pierre-Louis Barassi incarne parfaitement cette maxime cette saison. Car malgré la contre-performance des locaux au tableau d’affichage, l’international a réalisé une première mi-temps de très haute facture.
L’habituel centre des « rouge et noir » a été titularisé à l’aile pour la première fois de la saison (il a débuté à 20 reprises), enfin si l’on excepte le match de la semaine passée au Vélodrome. Le joueur formé à Narbonne qui marche sur l’eau cette saison avait en effet évolué 70 minutes au bord de la ligne de touche à la suite de l’entorse subi par Matias Remue dès le début de la rencontre face à Toulon. Bis repetita cette semaine donc, la faute à une pénurie de joueurs au poste d’ailier (Capuozzo et Kinghorn notamment).
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble s’amuser, peu importe où le staff toulousain décide de l’installer. Il avait d’ailleurs prévenu cette semaine : « Je joue là où on me dit de jouer. Ça ne change pas grand-chose, mais après, je trouve que c’est assez rigolo de jouer d’autres postes. |…] Aujourd’hui, je ne me pose pas trop de questions et je prends du plaisir, c’est important. »
Quatre essais en quatre matchs
Il trouve ça rigolo, ses adversaires beaucoup moins, à commencer par les joueurs du Racing, hier. Car celui qui a longtemps été gêné par des blessures ces dernières saisons a continué sur son rythme des mois passés. Il était le premier à casser le rideau défensif de Franciliens particulièrement appliqués dans le domaine (12).
Mieux que ça, il n’a pas failli à sa réputation de « monsieur un essai par match ». Ce samedi soir encore, le joueur de 27 ans a de nouveau passé la ligne, comme lors de ses trois dernières rencontres. Quatre essais en quatre matchs donc et une performance globale de très haute facture : quel énorme tampon sur Lancaster pour le faire reculer de 5 m (30).
Repassé au centre pendant une partie de la seconde mi-temps, à la suite de la sortie de Chocobares (protocole commotion) Pierre-Louis Barassi a continué son abattage habituel. À l’heure où le Stade Toulousain se cherche des leaders au sein de sa ligne arrière particulièrement meurtrie (Dupont, Ramos, Ntamack…) Pierre-Louis Barassi postule.