Hier soir à domicile, contre Albères Argelès, les Blagnacais ont signé un succès sur la plus infime des marges (1-0), mais ils ont sauvé leur peau en N3.
> L’ESSENTIELQuand le résultat est positif, chaque joueur doit aimer disputer ce genre de rencontre. De l’adrénaline, du suspense, des émotions, les « chocottes » puis… La délivrance ! À cause de trop nombreux matchs nuls, Blagnac n’a jamais pu s’écarter de la zone dangereuse et est resté jusqu’au bout sous la menace. Dans une poule où entre le deuxième (Colomiers) et le premier non relégable (Canet) seulement 6 points d’écart au terme de 26 rencontres, il fallait rester concerné ! Les choses avaient bien commencé avec une défloraison précoce de la marque par ce vieux roublard de Zalmate, véritable renard des surfaces.
Mais Albères Argelès n’était pas venu la fleur au fusil et n’a pas voulu galvauder l’éthique du football en essayant d’accrocher une victoire synonyme du meilleur classement, de prime de match et de niveau, rendant compliquée la tâche des Blagnacais. Chaque formation a eu ses opportunités alternées entre belles séquences, et d’autres bien plus faibles en terme de précision, de réalisme… Quel dommage de rater à ce point de réalisme pour les Caouecs qui malgré des occasions nettes n’ont su inscrire ce deuxième but qui s’est refusé après s’être si facilement proposé. Baba Alla quasiment jamais sollicité a une fois de plus sauvegardé l’essentiel par deux fois. Tout est bien qui finit bien mais que ce fut tendu, âpre, serré, prenant !
> ILS ONT DITFabrice Dubois (entraîneur de Blagnac) : « On n’avait pas le choix, il fallait s’imposer ici, ce qu’on a très bien fait avec beaucoup de courage, de cœur en rassemblant encore une fois tout le club derrière nous. »
Benoît Pansier (entraîneur d’Albères Argelès) : « Ça me fait râler de se battre toute la saison pour arriver à un non match de mon équipe, alors qu’on était venu chercher la 2e ou la 3e place. »