Provisoirement, le nouvel homme fort du TFC se nomme Neil Chugani. Propulsé président du club violet après le départ surprise de Damien Comolli, le Britannique de 56 ans, champion d’aviron, a débarqué à Toulouse en début de semaine et a pris à bras-le-corps l’ensemble des dossiers chauds du moment.
Depuis la démission surprise de Damien Comolli la semaine dernière, la question du pilotage du Toulouse Football Club est sur toutes les lèvres. Mercredi, RedBird Capital Partners, actionnaire majoritaire du club haut-garonnais, a répondu avec un premier signal fort, en officialisant Neil Chugani, 56 ans, au poste de président par intérim.
Directeur général en charge du sport, des médias et du divertissement basé à Londres, l’ancien champion d’aviron est arrivé il y a quelques jours dans la Ville rose. L’occasion pour lui de livrer un premier discours aux salariés du club, mais surtout de réitérer la confiance du fonds américain dans l’équipe dirigeante actuellement en place, laquelle avait inscrit dans son ADN la gestion transversale des dossiers.
Vers une reprise des travaux du centre de performance ?
Ceux du mercato, par exemple, se poursuivent dans la continuité du travail engagé sous la présidence de Damien Comolli. En interne, on parle d’ailleurs « d’adaptation » plutôt que de « réorganisation », et selon les éléments recueillis par La Dépêche, les réunions s’enchaînent dans les bureaux, où certaines personnes ont pu être échaudées par des déclarations de salariés parues dans la presse, faisant état d’incompréhension vis-à-vis de la situation ou du discours de Neil Chugani…
RedBird a par ailleurs récemment réinjecté plusieurs millions d’euros dans les caisses du TFC, qui vient de passer sans encombre devant la DNCG, le gendarme financier du foot français. Prochainement, Neil Chugani, reparti brièvement à Londres ce jeudi, visitera également le chantier du futur centre de performance, dont les travaux sont à l’arrêt depuis bientôt un an. À l’issue, la reprise de ceux-ci pourrait être décidée.
L’un des dossiers prioritaires du board toulousain est évidemment de trouver le dirigeant qui incarnera la fonction présidentielle de manière pérenne. Selon nos informations, deux profils, Olivier Cloarec et Julien Fournier, semblent tenir la corde, ce que ni les principaux intéressés, ni le club, ne confirment. En revanche, ce président devra être « data compatible » et poursuivra les objectifs toujours affichés par RedBird, à savoir se qualifier pour l’Europe les prochaines saisons en s’appuyant sur une équipe mixte, composée de recrues et de jeunes issus du centre de formation.