Après avoir été handicapé par deux graves blessures en 2023 et 2024, Anthony Jelonch revient à son meilleur niveau au meilleur des moments. À l’approche des phases finales, le Gersois a hâte de pouvoir participer aux matchs importants qu’il a ratés ces dernières années et qui ont laissé chez lui comme un goût d’inachevé.
Anthony, après deux saisons marquées par de graves blessures (deux ruptures du ligament croisé du genou en 2023 et 2024), est-ce qu’aujourd’hui vous sentez que vous avez totalement récupéré ?
Je me dis que c’est derrière moi. Je suis à 100 %, je me sens vraiment bien sur le terrain. Je ne vis que des bons moments actuellement et je vais profiter des phases finales avec le Stade Toulousain. Aujourd’hui c’est du plaisir et donner mon maximum pour l’équipe.
Depuis cet hiver, vous donnez l’impression d’être de retour à votre meilleur niveau, c’est aussi votre ressenti ?
Oui, c’est sûr. Au début quand je suis revenu (en septembre 2024) j’avais quelques douleurs sur mon genou, pas d’appréhension mais je n’étais pas au top. Et retrouver les automatismes sur le terrain, ça prend toujours du temps. Mais petit à petit, après trois ou quatre mois à rejouer, ça se passait de mieux en mieux, maintenant, je suis souvent à l’heure au point de rendez-vous.
Un an après votre blessure, c’était au tour de votre ami de jeunesse, Antoine Dupont, de souffrir d’une rupture du ligament croisé, lui avez-vous donné des conseils ?
Il a déjà vécu ça, il y a quelques années. Il a de nouveau cette blessure et il sait comment ça se passe. Je ne peux pas lui donner beaucoup de conseils car gérer une période de longue blessure c’est propre à chacun. Mais si j’avais un conseil à lui donner c’est de s’envoyer à fond pour revenir le plus vite. Je suis persuadé qu’il reviendra au top.
Vous avez récemment déclaré être frustré de ne rien avoir gagné en étant sur le terrain avec Toulouse…
Oui, en fait on vit ces titres vraiment différemment quand on est « à l’extérieur ». Ça n’a rien à voir par rapport à quand on est sur le terrain. Là, cette année je n’ai qu’une envie c’est de gagner quelque chose avec le Stade Toulousain et quand tu es sur le terrain c’est un truc en plus. Bon après attention, je me sens quand même champion car j’ai participé à ces deux saisons victorieuses. Mais lorsqu’on rate les matchs de fin de saison, c’est quand même frustrant quand on est compétiteur.
Gagner le Tournoi des VI Nations avec les Bleus, cela a dû vous motiver encore un peu plus…
Oui, complètement. Gagner ce Tournoi cela m’a fait du bien, jouer et gagner ces trois matchs importants avec une victoire historique en Irlande, c’était que du bonheur. J’espère retrouver ça avec les copains en juin.
Saviez-vous que vous aviez déjà égalé votre record de nombre d’essais inscrit sur une saison de Top 14 ?
J’en ai mis quatre c’est ça ? (sourire) Bon honnêtement je ne cours pas après les essais, je préfère mettre un bon plaquage.