Un homme de 30 ans a été grièvement blessé par balles dans la nuit de vendredi à ce samedi à Toulouse, alors qu’il marchait dans le quartier de Bordelongue. Touchée à plusieurs reprises, la victime se trouvait toujours entre la vie et la mort tandis que les tireurs, en fuite, étaient activement recherchés par les enquêteurs.
Un homme a reçu au moins quatre balles ce samedi matin à Toulouse. Sa vie est en danger alors que les tireurs sont en fuite. Voici ce que l’on sait du drame.
Il marchait dans la rue
La nuit était tombée depuis longtemps lorsque la victime se baladait rue des Martyrs, dans le secteur de Bordelongue à Toulouse. « Une Clio noire se serait approchée de lui discrètement », confie un riverain, qui a entendu la police nationale discuter. La victime a senti le danger, mais lorsqu’elle a tenté de fuir, il était déjà trop tard.
Entre 4 et 6 coups de feu
Selon les témoins, le blessé a été criblé de balles. Entre quatre et six ogives auraient été tirées. L’homme de 30 ans a été touché au dos et au thorax. Il s’est rapidement écroulé. À leur arrivée, les techniciens de la police scientifique ont retrouvé quatre étuis percutés, probablement tirés par un petit calibre. Une cinquième ogive s’était écrasée sur la portière d’un véhicule garé à proximité.
Les tireurs en fuite
Selon les informations de La Dépêche, l’homme qui aurait ouvert le feu n’était pas celui qui conduisait la voiture des suspects. Il était sur l’un des sièges passagers. Le tireur n’est pas sorti de la voiture, se contentant d’ouvrir la fenêtre avant de faire feu. Les suspects ont ensuite pris la fuite à grande vitesse. Ce samedi matin, les enquêteurs de la division de la criminalité organisée et spécialisée tentent de les identifier. Les images des caméras de vidéoprotection pourraient être déterminantes.
Lié au trafic de stupéfiants ?
Toulouse a l’habitude d’être le théâtre de fusillades. Dans la majeure partie des cas, elles sont liées au trafic de drogue. Cette piste est donc explorée avec une attention particulière. Néanmoins, aucun point de vente de stupéfiants n’aurait été repéré par les habitants. « Les policiers ont frappé à notre porte vers 3 heures du matin. Ils m’ont posé cette question. Honnêtement, depuis quelques années, la drogue n’est plus vendue ici. En revanche, les bonbonnes de protoxydes d’azote oui. Je ne sais pas si ce gaz hilarant a un lien avec le drame », confie un des habitants du 9 chemin des Martyrs. « La situation a changé. Je pense que le problème n’est pas lié au quartier », ajoute une promeneuse matinale.
La victime connue pour des délits mineurs
La victime est connue par la justice. Défendue par Me Pierre Lebonjour, elle a été condamnée pour des petits délits dont certains en lien avec le trafic de drogue. Mais, récemment, rien ne semble le relier à ce milieu. Les policiers n’écartent aucune hypothèse.
Ce règlement de compte pourrait avoir une origine différente. Une histoire de cœur ou d’argent ? Possible. Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête pour tentative de meurtre. L’état de santé de la victime est désormais au cœur de toutes les préoccupations.
Un syndicat de police inquiet
» Peut-être sous fond de trafic ? L’enquête le dira. Quoi qu’il en soit la ville de Toulouse devient systématiquement le lieu de règlement de compte ou violences…Le narcotrafic touche tout le territoire. Nous attendons Un choc d’autorité. Vouloir combattre le narcotrafic c’est bien mais il faut nous donner les moyensA quand des effectifs dignes de ce nom pour la troisième ville de France… Quid la promesse du contrat de sécurité intégré ? », s’interroge Lionel Ricaud le secrétaire départemental d’Alliance.



















