Huitièmes en Championnat et qualifiés pour la suite de l’aventure en Coupe (ils se déplaceront à Angers à la mi-janvier) : les Toulousains ne se plaindront pas d’être à pareille noce à la coupure hivernale. Prospective et paillettes.
Nul à l’OM dans le temps additionnel qui vaut par définition une victoire (2-2), succès en défendant face à Strasbourg (1-0) et fleuve au Paris FC (3-0) ; plus un billet pour les 16es composté sans trop de difficultés ce samedi 20 décembre dans la capitale des Gones (2-1). Autrement formulé : depuis le 6 décembre, les Violets ne sont pas loin d’être irrésistibles.

Si bien qu’ils finissent l’année civile en trombe, se payant le luxe de rêver en grand pour 2026 et une phase retour qu’ils vont ainsi aborder dans les meilleures dispositions. Et dans laquelle ils espèrent venir chatouiller les places européennes. « L’Europe ? On en parle souvent, répondait à l’AFP à l’orée de ce week-end de Coupe le président Olivier Cloarec, mais ce n’est pas une obsession. L’humilité n’est pas antagoniste de l’ambition. » Parole de Breton qui veut tout dire entre les lignes. En clair : si le TFC est toujours en couse au printemps, il fera tout son possible pour se saisir ne serait-ce que d’un strapontin européen.
En attendant, Toulouse traverse la meilleure période de sa saison – à égalité, si on peut dire, avec l’entame du marathon (deux victoires aux deux premières journées) et un mois d’octobre où il avait chassé les doutes après trois revers de rang via une séquence : partage des points révolte face à Nantes (2-2), succès renversant à l’OL (2-1), fessée infligée à Metz (4-0). Et il le doit à plusieurs facteurs concordants.
Autant il ne pleut que sur les mouillés, comme on dit, autant les petits bonheurs volent aussi en escadrille. Ce n’est pas un hasard si tout « farte » en ce moment pour le Tef. Cela fait plus de deux ans que l’entraîneur catalan façonne à sa main un XI avec, désormais, un système et des principes de jeu clairement établis. Une défense à trois, un double-pivot, un tiercé en tête. Pressing et récupération hauts sur le terrain. Le tout saupoudré des fameuses connexions entre joueurs à constamment peaufiner. Un leitmotiv que l’ex de la Masia a toujours eu en bouche depuis son tout premier point-presse, à l’occasion de l’amical inaugural de pré-saison en Hérault, en date du 15 juillet 2023, à Béziers contre Montpellier…
Un XI-type s’est dégagé
Illustration avec l’ouverture du score d’Emersonn, samedi, à la conclusion d’une action collective. Des une-deux, des combi à trois, du petit-périmètre ; bref, un peu de Barça par-ci par-là. D’où, également, un XI-type qui s’est dégagé tout naturellement. Et ça aide question automatismes, il coule de source.
Déjà, en son temps, Alain Casanova et sa fibre espagnole parlait de binômes complémentaires sur les ailes. Le Téfécé cuvée 2025-2026 ne déroge pas à la règle. On ne citera que le flagrant exemple Methalie-Gboho ou la gauche au pouvoir incarnée par un dragster qui « mange » la ligne de touche et le meilleur dribbleur de L1 qui repique intérieur pour libérer l’espace à son jeune partenaire.
Blessés, comptez-vous
Autre feu au violet : alors que la besace points se remplit, l’infirmerie se vide. C’est aussi un signe. Contre « La Duch », c’est Mario Sauer qui a signé sa rentrée après un mois d’indisponibilité. Si bien que les blessés longue durée Ilyas Azizi (croisés) et Francis Abu (tibia-péroné) se sentent aujourd’hui seuls, Niklas Schmidt (idem) ayant été couché sur les trois dernières feuilles.
Que peut donc espérer Toulouse à partir de janvier… De redémarrer aussi bien que l’an passé où il s’était imposé 1-0 à Lens ! Qui, cette fois, visitera le Stadium dès le vendredi 2 (20h45), en sa qualité de leader. Des idées plein la tête pour le TFC ?






















