Un nouveau cas de dermatose nodulaire contagieuse s’est confirmé ce lundi après-midi en Haute-Garonne. Il a été détecté dans un élevage situé à Juzet-d’Izaut, dans le Comminges.
Un nouveau cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé en Haute-Garonne ce lundi 22 décembre. Il s’agit du deuxième foyer recensé dans le département, après celui de Touille, près de Salies-du-Salat, où un troupeau de 35 bêtes a été abattu samedi 13 décembre.
L’élevage concerné se situe à Juzet-d’Izaut, dans le Comminges. L’exploitation compte une soixantaine de bovins.
Pour un élu de la communauté de communes Cagire Garonne Salat, c’est « un nouveau drame qui touche notre territoire. Les suspicions du matin se sont transformées en une réalité pesante dès le début d’après-midi. Nous avons tous une pensée pour cet éleveur, fils et petit-fils d’agriculteur, très attaché à la qualité de ses productions ».
Un site placé sous haute surveillance
Ce lundi en début d’après-midi, un important dispositif de sécurité était en place dans le secteur. L’accès à la ferme était strictement interdit et aucun déplacement vers l’exploitation n’était autorisé « afin de protéger la victime, très touchée par ce qu’il est en train de vivre, et de garantir la sérénité sur le site » indiquent les autorités.
Le président de la chambre d’agriculture de la Haute-Garonne, Christian Déqué, s’est rendu sur place. Aucune mobilisation d’agriculteurs n’est en cours dans le secteur. L’éleveur concerné a exprimé son souhait de ne pas voir de rassemblements ou de manifestations devant sa ferme.
« Souhait que les organisations syndicales de Haute-Garonne respecteront » indique Maxime Raud pour la Coordination rurale, compréhensif des souffrances endurées par son collègue. « S’il y a mobilisation, ce ne sera pas chez lui – et pas dans son secteur non plus ».
« Mais nous le disons depuis le début de la crise en Savoie et nous le répétons, poursuit le représentant syndical. L’abattage total est un échec, arrêtons le massacre ! La solution, c’est la vaccination – comme à la Réunion en 92 ou comme en Suisse plus récemment. Malheureusement notre ministre ne nous entend pas. Quand elle nous rencontre, elle rédige ses communiqués avant même que nous discutions. En Ariège elle envoie les gendarmes et leurs gaz lacrymogènes ; à Juzet ce lundi, il y a 8 camions de gendarmes pour défendre la zone – que nous ne menaçons pas… Tous les jours elle renforce notre colère contre l’État. Il faut mettre en place des solutions efficaces. Et pour le moment, on en est loin ».
L’abattage devrait avoir lieu ce mardi matin, 23 décembre.






















