Trait lance un nouveau magasin à Toulouse. L’occasion d’évoquer trente ans de passion, ainsi que les recettes de la réussite de cette institution locale avec Umberto Di Prisco, l’un des cofondateurs.
Alors que l’établissement Trait fête ses 30 ans, un troisième magasin vient d’ouvrir ses portes à Toulouse, 26 rue Croix-Baragnon, confirmant sa réputation d’entreprise bien portante. Son histoire, faite de passion et construite sur les expériences de ses fondateurs, remonte à 1995.
C’est en effet à ce moment-là que tout a commencé, du côté de Paris, lorsque Umberto Di Prisco (55 ans) et son associé Rémi Gilbert (60 ans) décident de fonder le premier magasin de cette enseigne. Passionnés par le papier et l’écriture, ils se spécialisent dans la papeterie. En 1998, séduits par le charme de la Ville rose, ils y ouvrent un premier magasin, qui est également une papeterie, au 60 rue des Tourneurs. Puis, le tandem élargit sa palette en proposant de la décoration d’intérieur lors de l’ouverture d’un deuxième magasin, rue Vidal courant 2015.
Leur style contemporain se démarque en associant « des touches de couleurs qui sont harmonieuses et des lignes épurées », explique Umberto Di Prisco, l’un des cofondateurs, désireux « de rester dans le même univers sobre et chaleureux ».
« Expérience de voyage »
Effectivement, l’enseigne « Trait », positionnée sur le haut de gamme, se démarque par des choix très colorés. « Quand les gens passent dans la rue, ils ne lisent même pas le nom de l’enseigne, ils nous reconnaissent », confirme le dirigeant. Bien sûr, il y a eu des moments difficiles, comme pendant les périodes du Covid-19… Mais Umberto Di Prisco et son associé ont continué à avancer et réussi à surmonter les épreuves, notamment en s’appuyant sur l’expérience de leurs magasins précédents.
Il parle même « d’expérience de voyage pour nos clients. Étant italien, et mon associé français, nous avons souhaité fusionner nos cultures, tout en intégrant aux produits le fruit de nos voyages ». Voulant « mettre en valeur tout ce qui est européen », les dirigeants de l’enseigne travaillent, concrètement, en collaboration avec des entreprises du continent. Dans le détail, « pour les canapés par exemple, on se tourne vers le nord de l’Europe (Danemark, Suède) ; vers les Pays-Bas pour les lampes, ou encore vers l’Espagne pour les tables. »
Visiblement, la recette est bien maîtrisée, et au plan économique, les résultats sont là. Selon le site spécialisé Société.com, l’entreprise qui emploie six personnes a réalisé, en 2024, un chiffre d’affaires annuel de 1,17 million d’euros.























