recruté sur Telegram, le livreur du « point relais de la drogue » a fini par tomber

Le tuyau n’était pas percé et son « point relais » a fini par tomber. C’est après avoir reçu un signalement au sujet d’un service de livraison de stupéfiants dans le quartier Croix-Daurade à Toulouse que la police a monté un dispositif pour assurer une surveillance sur place, jeudi 8 mai 2025, en fin de journée.

Le livreur de drogue débarque à scooter

Arrivés à proximité de l’endroit indiqué, aux alentours de 17 heures, les policiers de la brigade anti-criminalité aperçoivent deux individus, visiblement en train d’attendre quelqu’un. Les acheteurs potentiels, se disent-ils. Quand soudain, un scooter débarque, avec un seul individu à bord.

Filature et perquisition fructueuses

Les policiers assistent discrètement à l’échange de marchandises, avant de prendre le dealer présumé en filature. Quand le deux-roues repart, ils suivent son conducteur jusqu’au pied de son domicile, où ils l’interpellent. S’il n’avait une petite quantité de produits stupéfiants conditionnés et un peu d’argent liquide sur lui, la perquisition à son domicile s’avérera plus fructueuse : 1,8 kilo de résine de cannabis, 500 grammes d’herbe, quasiment 60 grammes de cocaïne, mais aussi 1 530 euros en liquide.

Le jeune trentenaire dealait pour « résoudre des problèmes financiers »

Âgé de 30 ans, le dealer présumé a reconnu les faits en garde à vue. Il a expliqué qu’il avait dû se résoudre à dealer depuis peu pour « résoudre des problèmes financiers », indique une source proche du dossier, précisant qu’il a été recruté sur la messagerie cryptée Telegram.

Présenté au parquet vendredi 9 mai après-midi, ce jeune trentenaire sera jugé en comparution immédiate lundi. Quant au butin, l’argent a été confisqué, et les produits stupéfiants détruits.