La disparition d’un septuagénaire près de Toulouse a mobilisé gendarmes, hélicoptères et équipes cynophiles. Après 48 heures d’angoisse, il a été retrouvé sain et sauf, caché volontairement dans un silo à grains. Récit.
Quand Armand (1) boude, il boude longtemps. Pendant 48 heures, les gendarmes ont déployé d’importants moyens pour retrouver ce septuagénaire disparu à Grépiac dans le Lauragais, suscitant une vive inquiétude dans la commune. Retour sur la chronologie de l’affaire.

Gendarmes, chiens de recherche et hélico
Mercredi 23 avril, vers 16 heures, Armand cesse de donner signe de vie. Inquiets, ses proches contactent les gendarmes à 21 heures. Le jeune retraité, bien charpenté et sans antécédent médical ou psychiatrique, a disparu sans laisser ni mot, ni trace.
Rapidement, les gendarmes sont mobilisés, appuyés par un hélicoptère du détachement aérien de la gendarmerie (DAG) pour tenter de le localiser. Mais jeudi, aucune avancée : deux équipes cynophiles viennent renforcer les recherches.
Il sort de sa planque vendredi soir
Finalement, le septuagénaire est retrouvé sain et sauf vendredi soir, après 48 heures sans donner de nouvelles, bien qu’ayant vu passer et repasser l’hélicoptère au-dessus de sa cachette. En réalité, Armand, vexé, s’était volontairement dissimulé dans un silo à grains, chemin de Cantemerle à Grépiac, après une dispute familiale où on lui reprochait de « faire de la peine à mamie », « il faisait la gueule » nous souffle-t-on.
Le septuagénaire a écopé de sévères remontrances de la part des gendarmes, qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour le retrouver. Plus d’une dizaine d’hommes et deux équipes cynophiles spécialisées, venues de Castres et de Nîmes, (dont un fameux chien Saint-Hubert) ont ainsi été mobilisés pour cette opération insolite, qui s’est bien terminée.