L’entraîneur du Fenix s’est montré très élogieux envers ses joueurs, hier à domicile, à l’issue d’une prestation majuscule (31-29).
Danijel, qu’est-ce qui vous rend le plus fier après cette victoire face aux deuxièmes du championnat ?
Du caractère affiché par mes joueurs pour aller chercher cette victoire. On savait que ça allait être compliqué. La semaine de travail n’avait pas été aussi bonne qu’espérée et je ne vous cache pas que j’étais un peu inquiet.
Le début de match a dû vous rassurer non ?
On démarre bien, oui. L’idée était de rester au contact le plus longtemps possible. J’avais dit aux joueurs que si on arrivait à – 2 ou – 3 à la mi-temps ce n’était pas grave. On était donc dans le scénario envisagé (15-17). On avait prévu d’accélérer en deuxième mi-temps avec plus d’intensité défensive et avec quelques arrêts de nos gardiens (Lettens et Möller, NDLR) on a réussi à passer devant.
Montpellier est pourtant revenu à cinq minutes du terme. Avez-vous eu peur à ce moment-là ?
J’ai craint d’avoir pris la tête presque trop tôt (23-20, 42e). On a connu un peu de difficultés en attaque mais finalement s’est passé. Avec autant de joueurs absents (Gilbert, Martins Vieira, Robert, Kempf et Käll, NDLR), c’est absolument admirable ce qu’ils ont fait.
Dans ce récital collectif, Gabriel Nyembo est quand même sorti du lot : comment jugez-vous sa prestation ?
Il a été très bon en défense comme en attaque (7/7), vraiment très précieux. J’aimerais aussi dédier cette victoire à Bakary Diallo. Il a donné son corps pour tout le monde ce soir (il s’est blessé à l’épaule en fin de match et passera des examens pour en connaître la gravité, NDLR). Il ne marque pas de buts, ne fait pas de passes, il a un rôle qui ne le met pas en lumière mais il fait le sale boulot pour toute l’équipe et cela mérite toutes nos louanges.
Ces deux points vous permettent de garder la main dans la course à la qualification européenne. Comment voyez-vous la suite ?
On n’avait pas forcément coché ces deux points, mais ils vont nous permettre de prendre encore plus de confiance. Après, il reste quatre matchs et on verra (le Fenix est à la lutte avec Nîmes et Saint-Raphaël pour les 4e et 5e places qualificatives, NDLR). Rien ne sert de faire de projections par rapport au classement ou au calendrier, il faut juste garder cet état d’esprit jusqu’au bout. On peut gagner et même perdre contre meilleurs que nous si ça arrive, mais jamais sans combattre.